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Raphaël Varane, patron de substitution: le capitaine Sergio Ramos suspendu, son partenaire français doit se muer en taulier défensif du Real Madrid pour espérer renverser Manchester City vendredi (21h00/19h00 GMT) en huitièmes de finale retour de Ligue des champions. Voilà la meilleure défense d'Europe amputée de la moitié de sa charnière. Sans Ramos, qui sort d'une énorme saison en championnat (11 buts) mais est suspendu pour son exclusion lors de la défaite 2-1 à l'aller contre City, Varane est contraint de diriger et de préserver la défense la plus solide des cinq grands championnats européens.
Un sacré défi, tant sa complémentarité avec le capitaine merengue est bien rodée. "C'est la meilleure doublette de centraux que le Real Madrid a eue", a récemment résumé Zinédine Zidane. Mais à 27 ans et après avoir tout gagné ou presque (seul l'Euro lui échappe encore), Varane saura-t-il s'imposer comme le patron du Real dans une rencontre aussi cruciale à l'Etihad Stadium ? "Je me sens plus mature, davantage complet dans mon jeu. Je l'ai étoffé et j'y ai ajouté de la variété. J'ai commencé très tôt. On oublie parfois mon âge. Ce poste de défenseur central réclame de l'expérience et du vécu. On y atteint une forme de plénitude entre 28 et 30 ans. J'en ai 27 donc je m'en approche", assurait Varane dans un entretien au quotidien Le Parisien, le 20 juillet.
Avec déjà une Supercoupe et un titre de champion d'Espagne en poche cette saison (son troisième, après 2012 et 2017), l'ex-Lensois arrivé en 2011 au Real reste sur une de ses meilleures campagnes sous le maillot blanc. En 42 matches comme titulaire toutes compétitions confondues, celui qui est quatrième dans la hiérarchie des capitaines de l'effectif merengue, à l'ancienneté, a parfaitement épaulé l'indéboulonnable Ramos (34 ans): en Liga, la défense madrilène n'a encaissé que 25 buts cette saison, bien aidée par le gardien belge Thibaut Courtois, revenu à son meilleur niveau.
Et le défenseur des Bleus (64 sélections) n'est pas étranger au fait que le Real ait atteint le rang de meilleure défense d'Espagne et d'Europe, devant notamment Liverpool ou le Bayern. En comparaison, Manchester City a par exemple encaissé 35 buts en championnat cette saison, soit dix de plus que le Real. "C'est assez exceptionnel, ce qu'ils font. Je n'aime pas parler d'un joueur particulier, car c'est toujours le collectif qui prend le dessus, mais ces deux joueurs (Varane et Ramos) ont une trajectoire exceptionnelle avec ce club, c'est que du bonheur pour cette équipe", s'est réjoui Zidane.
Et la "grande saison de Rafa", comme aime à dire le technicien français, a connu une belle illustration le 10 juillet dernier contre Alavés en championnat, alors que le Real filait vers le titre. Lors de cette répétition générale sans Ramos, déjà suspendu, et sans des cadres défensifs comme Dani Carvajal, Nacho ou Marcelo, Raphaël Varane avait su assumer le costume de taulier dans une arrière-garde complètement remodelée, aux côtés du jeune Brésilien Eder Militao (22 ans) en charnière centrale.
Un examen réussi: le Real s'était imposé 2-0 sans encaisser de but et sans connaître trop de problèmes, faisant un pas de plus vers le 34e titre de champion d'Espagne de son histoire. Vendredi, l'opposition sera tout autre. Contre Manchester City et ses Raheem Sterling, Bernardo Silva, Riyad Mahrez et autre Gabriel Jesus, Varane devra encore élever son niveau d'un cran. Mais celui dont le président Florentino Pérez assure qu'il sera un jour capitaine du Real a pour lui une sérénité à toute épreuve. Et son retour en force post-confinement le prouve: Varane a tout pour être le patron.
Un sacré défi, tant sa complémentarité avec le capitaine merengue est bien rodée. "C'est la meilleure doublette de centraux que le Real Madrid a eue", a récemment résumé Zinédine Zidane. Mais à 27 ans et après avoir tout gagné ou presque (seul l'Euro lui échappe encore), Varane saura-t-il s'imposer comme le patron du Real dans une rencontre aussi cruciale à l'Etihad Stadium ? "Je me sens plus mature, davantage complet dans mon jeu. Je l'ai étoffé et j'y ai ajouté de la variété. J'ai commencé très tôt. On oublie parfois mon âge. Ce poste de défenseur central réclame de l'expérience et du vécu. On y atteint une forme de plénitude entre 28 et 30 ans. J'en ai 27 donc je m'en approche", assurait Varane dans un entretien au quotidien Le Parisien, le 20 juillet.
Avec déjà une Supercoupe et un titre de champion d'Espagne en poche cette saison (son troisième, après 2012 et 2017), l'ex-Lensois arrivé en 2011 au Real reste sur une de ses meilleures campagnes sous le maillot blanc. En 42 matches comme titulaire toutes compétitions confondues, celui qui est quatrième dans la hiérarchie des capitaines de l'effectif merengue, à l'ancienneté, a parfaitement épaulé l'indéboulonnable Ramos (34 ans): en Liga, la défense madrilène n'a encaissé que 25 buts cette saison, bien aidée par le gardien belge Thibaut Courtois, revenu à son meilleur niveau.
Et le défenseur des Bleus (64 sélections) n'est pas étranger au fait que le Real ait atteint le rang de meilleure défense d'Espagne et d'Europe, devant notamment Liverpool ou le Bayern. En comparaison, Manchester City a par exemple encaissé 35 buts en championnat cette saison, soit dix de plus que le Real. "C'est assez exceptionnel, ce qu'ils font. Je n'aime pas parler d'un joueur particulier, car c'est toujours le collectif qui prend le dessus, mais ces deux joueurs (Varane et Ramos) ont une trajectoire exceptionnelle avec ce club, c'est que du bonheur pour cette équipe", s'est réjoui Zidane.
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Un examen réussi: le Real s'était imposé 2-0 sans encaisser de but et sans connaître trop de problèmes, faisant un pas de plus vers le 34e titre de champion d'Espagne de son histoire. Vendredi, l'opposition sera tout autre. Contre Manchester City et ses Raheem Sterling, Bernardo Silva, Riyad Mahrez et autre Gabriel Jesus, Varane devra encore élever son niveau d'un cran. Mais celui dont le président Florentino Pérez assure qu'il sera un jour capitaine du Real a pour lui une sérénité à toute épreuve. Et son retour en force post-confinement le prouve: Varane a tout pour être le patron.
L'AS Rome vendue à un homme d'affaires américain
L'AS Rome a annoncé jeudi matin qu'un accord avait été trouvé entre son propriétaire américain James Pallotta et Dan Friedkin, un autre homme d'affaires américain, autour de la vente du club pour un montant de presque 600 millions d'euros. "L'AS Rome confirme qu'un accord a été trouvé cette nuit entre AS Roma SPV LLC, actionnaire majoritaire de AS Roma S.p.A, et le Groupe Friedkin pour la vente du club. Les contrats ont été signés mercredi soir", écrit le club de la capitale italienne dans un communiqué.
"L'opération est évaluée autour de 591 millions d'euros", poursuit le club giallorosso. L'accord de vente définitif doit être signé avant la fin du mois d'août. La Roma était depuis 2012 présidée par l'homme d'affaires américain James Pallotta. Depuis 2014, il était propriétaire du club à 100%.
"L'opération est évaluée autour de 591 millions d'euros", poursuit le club giallorosso. L'accord de vente définitif doit être signé avant la fin du mois d'août. La Roma était depuis 2012 présidée par l'homme d'affaires américain James Pallotta. Depuis 2014, il était propriétaire du club à 100%.