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Le cercueil devait être directement transféré vers le cimetière israélite de Saint-Eugène, devenu Bologhine après l’indépendance, du nom du fondateur de la ville d’Alger à la fin du premier millénaire.
Roger Hanin y sera inhumé, selon ses voeux, à côté de la tombe de son père.
Un léger dispositif de sécurité a été déployé autour du cimetière, a constaté un journaliste de l’AFP. La décision de Roger Hanin d’être enterré en Algérie est l”expression de son attachement à sa terre natale, comme beaucoup de juifs attachés à l’Algérie et a un très profond sentiment familial”, a expliqué le président du consistoire israélite de France, Joël Mergui, interrogé par l’AFP.
Ce retour d’un Européen, pied-noir et juif sur le sol natal pour y élire sa dernière demeure est rarissime, voire sans précédent. “Une telle demande est très rare. Il suffit de voir le carré juif de Pantin (dans le nord de Paris): il y a énormément de juifs d’Algérie”, observe l’historien Benjamin Stora, né à Constantine. Selon lui, Roger Hanin “était français mais il portait l’Algérie au cœur et vivait le départ vers la France comme un exil”. Seuls quelque 300 juifs habitent encore en Algérie, la plupart dans la capitale. Leur nombre dépassait les 130.000 à la fin des années 1950 mais la plupart ont décidé d’être rapatriés en France en 1962, à la fin de la guerre d’indépendance.