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"Le principal mérite du Festival Jazz au Chellah réside principalement dans sa volonté d'inscrire sa démarche non dans une quelconque consommation culturelle, mais dans des rencontres authentiques entre jazzmen du continent européen et artistes marocains. Dans ces rencontres, chaque musicien apporte sa richesse individuelle tout en étant porteur de sa propre tradition musicale", explique Bissot. Et d'évoquer, à cet effet, que feu Salah Cherki, joueur de qanoun (cithare arabe) avait été invité par le guitariste français Pedro Soler et le chanteur basque Benat Achiary à rejouer leur concert au Jazzebre de Perpignan et au Festival Itxatsu au Pays Basque français. Dans le même cadre, les organisateurs ont précisé qu'en 1997, les Issaoua avaient rencontré le pianiste belge Charles Loos et le clarinettiste André Donni, ajoutant que le brassage avait donné naissance à l'enregistrement d'un disque sorti en Belgique et intitulé "Cho'our moutabadal". Ils ont également mis l'accent sur la collaboration entre le joueur de flûte Rachid Zeroual et le groupe allemand Pata Masters en 2002 qui a donné lieu à un disque sorti en Allemagne "Pata Maroc", ajoutant que Ali Alaoui et les Tom Johnson's ont sorti un album et ont tourné ensemble après leur concert en 2010. De son côté, Khalid El Kouhen que le public redécouvrait en 2010 a collaboré avec Mathild Renault et Jonas Knutssonen pour un album sorti en Europe, relève-t-on de même source.