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Sous contrôle médical, les musiciens de cet ensemble célèbre dans le monde entier pour son concert du Nouvel an se sont soumis à un test, certifié par notaire. Les résultats du Dr Fritz Sterz, communiqués lundi par le Philharmonique à l’AFP, montrent que qu’”il ne faut pas s’attendre à ce que l’air exhalé par un artiste excède une distance de 80 centimètres”.
Pour la réalisation de cette expérience, les musiciens ont été équipés début mai d’une sonde pulvérisant dans leurs bronches par le nez un très fin brouillard. Ils ont ensuite été placés devant une toile noire et très fortement éclairés de face, puis pris en photo en train de jouer, ce qui a permis de matérialiser leur souffle rejetant ce brouillard. Les violonistes n’ont pas dégagé plus de buée en jouant qu’au repos. Les trompettistes ont projeté une condensation uniquement localisée près de leurs voix respiratoires. Seule la flûte traversière a émis des particules loin du musicien, jusqu’à 80 centimètres.
Dans sa configuration habituelle, le rassemblement d’un orchestre n’augmente donc pas les risques de propagation du coronavirus si les musiciens sont placés à plus d’un mètre les uns des autres, selon l’étude.
En Autriche, les théâtres et les salles de concert pourront accueillir jusqu’à 100 spectateurs à compter de fin mai dans le cadre du plan progressif de déconfinement mis en oeuvre depuis la mi-avril.
La jauge sera ensuite élargie à 250 personnes au 1er juillet et jusqu’à 1.000 personnes au 1er août, avec des aménagements spécifiques. Les autorités vont aussi définir un “concept préventif” pour encadrer les répétitions et l’organisation des artistes pendant les représentations.
Avec son étude, le Philharmonique de Vienne espère convaincre le gouvernement qu’il n’est pas nécessaire d’instaurer des règles sanitaires spécifiques entravant la communication entre les musiciens. “Nous sommes la Philharmonie de Vienne, nous nous définissons par des réalisations extraordinaires et ce sera très difficile pour nous, si tout le monde est assis dans une cabine en plastique”, a estimé son président Daniel Froschauer dans la presse.
L’écrivain et poète libanais Salah Stétié, qui s’est efforcé dans son oeuvre de concilier les visions orientale et occidentale du monde et a également mené une carrière diplomatique, est décédé à l’âge de 90 ans, a annoncé mercredi l’ambassade du Liban en France. “Un phare littéraire et diplomatique s’est éteint à Paris dans la nuit du 20 mai 2020”, a indiqué l’ambassade sur les réseaux sociaux, saluant un “immense poète et écrivain”. “Il laisse derrière lui une oeuvre monumentale de 250 ouvrages, manuscrits, peintures, dessins, photographies et sculptures exposés au musée Paul Valéry à Sète”. Le poète, installé en France, a même une salle à son nom au musée Paul Valéry depuis 2017. “Nous sommes tous les deux des poètes de la Méditerranée... une des régions les plus importantes dans les enjeux de la guerre et de la paix dans le monde”, disait-il.
Salah Stétié, dont le père était poète en langue arabe, est né dans une famille de la bourgeoisie sunnite en 1929 à Beyrouth, à l’époque du mandat français sur le Liban.