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Ce plan national d'accélération industrielle, a-t-il rappelé, relève du Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI) lancé en 2009 et capitalise sur les réalisations et les acquis accomplis, à savoir l'aéronautique, l'automobile ou l'offshoring.
Il a, en outre, fait observer que ce plan s'appuiera sur dix mesures clefs, à savoir la création d'une nouvelle dynamique et d'une nouvelle relation entre grands groupes, entreprises locomotives et PME, le renforcement de la place de l'industrie en tant que pourvoyeur d'emploi majeur, notamment pour les jeunes, et l'optimisation des retombées sociales et économiques de la commande publique via la compensation industrielle.
Après avoir évoqué certains atouts du Maroc, dont des infrastructures compétitives (routes, autoroutes, aéroports et ports) et des indicateurs macroéconomiques stables et solides, le ministre a rappelé les principaux défis de cette stratégie, lancée en avril dernier, à savoir l'accroissement de la part d'absorption par l'industrie de nouveaux actifs, l'augmentation du ratio de l'industrie dans le PIB, l'amélioration de la capacité d'export et de l'attractivité au niveau des investissements directs étrangers (IDE). Il s'agit ainsi de créer 500.000 emplois et de porter la part de l'industrie de 14 à 23 % du PIB à l'horizon 2020, a-t-il expliqué, mettant l'accent sur la nécessité d'agir sur la compétitivité pour améliorer la productivité du tissu industriel marocain à travers notamment l'innovation.
Le nouveau plan s'emploiera, selon Bouhdoud, à accompagner la transition de l'informel vers le formel avec la mise en place d'un dispositif complet d'intégration de la très petite entreprise (TPE), à répondre à l'enjeu essentiel d'adéquation des compétences avec les besoins des entreprises, la création d'un Fonds d'investissement industriel public (FDI), qui sera doté d'une enveloppe de 20 milliards de DH d'ici 2020, et la mise en place de parcs industriels en location qui seront plus accessibles. Ce plan prévoit également un suivi des accords de libre-échange (ALE) en cours de négociations, et une surveillance sans relâche du respect des dispositions des ALE existants, l'instauration d'une culture de deal making dans la poursuite des IDE (investissements directs étrangers) et l'amplification de la vocation africaine du Royaume.
La concrétisation de l'ensemble de ces mesures permettra la création, à l'horizon 2020, d'un demi-million d'emplois, pour moitié provenant des IDE, et pour moitié provenant du tissu industriel national rénové, ainsi que l'accroissement de la part industrielle dans le PIB de 9 points, passant de 14 à 23% en 2020.