LibéSPort








Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

​Les cancans de la CAN

Lundi 30 Janvier 2017

Florilège des choses vues et 
entendues, dans les coulisses 
de la Coupe d'Afrique des nations


Un bus bien gardé. Alors qu'André Ayew et consorts préparaient à huis clos la tactique à adopter contre la RD Congo, dimanche en quarts de finale à Oyem, la dizaine de supporters présents veillaient sur le bus de l'équipe à l'extérieur du stade en dansant et en chantant sous l'oeil curieux et amusé des habitants du quartier d'Akoakam. Une manière de marquer le territoire et d'attirer de potentiels supporters des "Black Stars".

Accent. La traductrice de la CAF ne s'est pas faite un ami en la personne d'Avram Grant. A chaque fois que le sélectionneur du Ghana, uniquement anglophone, répondait à une question lors de la conférence d'avant-match, la traductrice était incapable de retranscrire le moindre de ses mots. La raison ? "Je ne comprends pas son accent!", se justifiait-elle, gênée. C'est le joueur du Ghana Emmanuel Badu, qu'elle comprenait parfaitement, qui faisait office de traducteur entre les deux... en anglais. Et quand il a fallu qu'elle traduise une question d'un journaliste congolais francophone vers l'anglais, Grant se vengeait gentiment en disant à son tour: "Je ne comprends pas votre accent non plus", suscitant les rires gênés des journalistes présents.

Hommage - Bruno Metsu, peut-être le plus sénégalais des entraîneurs français, aurait eu 63 ans samedi, le jour où le Sénégal a affronté le Cameroun en quart de finale de la CAN. L'ancien sélectionneur des Lions de la Teranga, décédé en 2013, était marié à une Sénégalaise et repose au cimetière musulman de Yoff, à Dakar. Il était aux commandes de l'équipe sénégalaise lors de l'épopée du Mondial 2002 au Japon et en Corée, jusqu'en quarts de finale. "Nous sommes ici pour honorer la mort d'un héros parmi les héros sénégalais (...) Aujourd'hui, un vrai Lion s'est endormi", avait dit de lui le président Macky Sall lors d'un hommage au Sénégal.

Bizutage. Au lendemain de ses 30 ans, Youssouf Mulumbu n'a pas échappé au traditionnel bizutage pour fêter comme il se doit son anniversaire avant de démarrer l'entraînement avec la RD Congo. Au milieu d'une ronde faite par ses coéquipiers, le milieu de terrain a effectué quelques pas de danses dont le fameux "Fimbu" ("coup de chicotte" en lingala). "J'ai dû danser et là je vais devoir payer un coup pour les coéquipiers". Un symbole de la joie et de la bonne humeur qui règne au sein des "Léopards".


Lu 188 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe