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Ainsi, l’on signale que le cumul pluviométrique, reçu au cours des cinq premiers mois de la campagne agricole 2014/2015, se serait accru de 58 %, en variation annuelle. Ce résultat, signale la même source, a certes eu un impact positif, excepté les agrumes et les oléagineuses, dans une moindre mesure, qui s’inscriraient à contre-courant, enregistrant une baisse conjuguée de la production et des exportations.
Quoi qu’il en soit, le document fait état de ventes des engrais qui auraient augmenté de 8 %, ainsi que du potentiel de récolte des cultures précoces, notamment celui des céréales, des légumineuses et des cultures fourragères, qui se serait relevé, respectivement, de 8,8%, 4,2 % et 3,2 %, en comparaison avec le début de l'année courante.
Les cultures sucrières et fruitières, moins dépendantes des fluctuations climatiques, auraient, elles, poursuivi leur tendance ascendante pour la troisième année consécutive, note-t-on. Pour sa part, la valeur ajoutée des activités non-agricoles aurait, selon le HCP, affiché une croissance de 3,2% au premier trimestre 2015, en rythme annuel. Le secteur tertiaire serait resté, quant à lui, le principal socle de la croissance hors agriculture, avec une progression de 4%, contre 2,3% seulement pour les activités secondaires. Ces dernières, fait-on savoir, auraient pâti des faibles performances de la construction et des mines, alors que le raffermissement des industries de transformation serait resté relativement modéré pour relancer le reste de l’économie. Au sein des activités tertiaires, la publication met en exergue la communication, le transport et le commerce, qui auraient représenté la composante la plus dynamique du secteur, contribuant pour 1,1 point à la croissance économique globale, au premier trimestre 2015. En revanche, signale-t-on, l’activité de l’hébergement et de la restauration se serait infléchie de 4,8%, après avoir reflué de 3,5% un trimestre plus tôt. Et de préciser que ce recul aurait été, principalement, ressenti au niveau des indicateurs de la branche touristique, notamment les arrivées des touristes étrangers et les nuitées qui se seraient inscrites en baisses respectivement, de 3,2% et 6,5%, en variations annuelles, lors de la même période.
Baisse des arrivées des touristes étrangers et des nuitées
Dans la foulée, la même source met en relief une activité industrielle hors raffinage qui se serait affermie de 2,4% au premier trimestre 2015, en variation annuelle, appuyée par une demande extérieure favorablement orientée pour les conserves de légumes et de poissons, les produits de la confection et l’automobile. C’est ainsi, ajoute-t-on, que les industries de l’agroalimentaire, du « textile et cuir » se seraient maintenues dans leur phase conjoncturelle favorable, réalisant des augmentations respectives de 2,4% et 3%, en glissements annuels. Le secteur des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (IMME) aurait connu, de son côté, un retournement à la hausse de 3,2%, en ligne avec le renforcement de leurs exportations. En revanche, indique le HCP, seules les « autres industries » auraient réalisé une croissance timide, n’excédant pas 0,2%, en variation annuelle, pâtissant d’une faiblesse de la demande locale.
S’agissant de la valeur ajoutée du BTP, elle aurait affiché, annonce le document, une hausse de 1,4% au premier trimestre 2015, en variation annuelle. C'est ainsi que les ventes de ciment se seraient accrues de 0,8% au premier trimestre 2015, après quatre trimestres de baisses successives. Et d’expliquer que cette situation incomberait à une légère hausse de la demande adressée au secteur de l'immobilier, comme le laisse augurer l'augmentation du flux des crédits à l'habitat et l'affermissement des transactions sur les biens immobiliers.
Pour l'activité minière, elle aurait également progressé, au premier trimestre de cette année, de 1,7 % en variation annuelle, après une hausse de 6,4 % au cours de la même période de 2014. Aussi, l'activité énergétique a suivi la même tendance positive avec une progression de 4,9 %, en variation annuelle. Et La branche électrique, précise-t-on, aurait été le principal support de cette évolution.
Et au HCP de conclure que le redressement de l'économie marocaine se poursuivrait au deuxième trimestre 2015, sous-tendu par une amélioration de 12,9 % de la valeur ajoutée, en variation annuelle. Aussi, dans ce contexte, une amélioration de 3,3 % de la valeur ajoutée des activités hors agriculture est prévue au cours de cette même période, en variation annuelle, ce qui situerait, in fine, la croissance économique globale à 4,6 %.