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Une finale qui avait tenu toutes ses promesses au vu des effectifs des deux protagonistes. Mais les questions qui taraudent les esprits sont pourquoi choisir la ville d’El Kelaâ ? (Pour éviter apparemment les actes du hooliganisme à l’image de ce qui s’est passé à Tanger), et surtout pourquoi un arbitre tunisien (Taoufiq Boudaya) ? Pour plus de neutralité, paraît-il…
Sauf que ces 2 équipes devaient se retrouver hier pour le compte de la 2e journée du play-off. Un match décisif dont le vainqueur sera certainement le champion de cette saison, et pourtant les 2 arbitres désignés sont marocains, cette fois-ci. Pourquoi? Seule la commission fédérale d’arbitrage détient la réponse à cette question.
La Fédération Royale marocaine de volley-ball est l’une des rares fédérations présidées par une dame, en l’occurrence Bouchra Hajij qui est épaulée par 15 membres fédéraux.
Au crédit la présidente actuelle, la signature d’un protocole de partenariat avec le ministère de l’Education nationale pour la promotion du volley-ball national. Toutefois, l’application de ce partenariat n’aura certainement aucune retombée bénéfique sur le volley-ball national. La F.R.M.V.B. s’est contentée de contacter les présidents des clubs par téléphone pour leur demander de discuter avec les directeurs des établissements scolaires les possibilités d’accès aux installations sportives de ces derniers. Aucun projet de formation n’ayant été élaboré par la Fédération pour la mise en œuvre du partenariat avec le MEN.
Un état des lieux qui ramène tout observateur de la chose sportive à se poser une nouvelle question : pourquoi le volley-ball national est toujours à la traîne par rapport aux autres sports bien que la F.R.M.V.B. est l’une des plus anciennes? Est-ce faute de moyens?
A ce propos, Bouchra Hajij a pallié au manque de moyens financiers en injectant des sommes respectables dans les caisses de la trésorerie de la Fédération. Est-ce, alors, faute d’infrastructures sportives? Toutes les villes ont leurs salles omnisport où le volley-ball peut être pratiqué. Est-ce donc le manque de ressources humaines ?
A regarder de près les statistiques de la FRMVB, il y a lieu de relever que cette Fédération possède pas moins de 230 entraîneurs diplômés, toutes catégories confondues. Mais seuls 30 parmi eux sont en activité, malgré l’existence d’une association chargée de défendre leurs intérêts. Aucun statut juridique n’organise également ce métier, faut-il le rappeler.
La FRMVB dispose de 200 arbitres : 9 internationaux, 30 nationaux, 25 fédéraux, 40 régionaux et les autres sont des arbitres stagiaires. Quant au nombre total des adhérents à la FRMVB, il est seulement 3500 membres. Et c’est à ce niveau où le bas blesse si l’on compare le nombre réduit au maximum des pratiquants marocains avec leurs homologues du côté des pays maghrébins.
Le nombre de clubs actifs au sein de la Fédération est également dérisoire : 10 en 1ère division, 16 en 2ème, 16 en 3ème, soit un total de 42 clubs en tout et pour tout, auquel il faut ajouter 8 équipes en 1ère division féminine et autant en 2ème division dames avec de vagues promesses de création de clubs dans le Sud du Maroc.
Enfin, il y a lieu de citer que quatre commissions fédérales se partagent en gros les activités de la fédération
Mais pour que ce sport puisse décoller, beaucoup d’efforts restent à fournir notamment en matière de formation de joueurs dans toutes les régions du Royaume en vue d’une meilleure vulgarisation, sachant que le volley-ball est pourtant un sport scolaire, c’est-à-dire à la portée de tous les jeunes.
La formation et la prospection restent le seul moyen susceptible d’augmenter le nombre de pratiquants et d’améliorer la qualité des équipes nationales et ce, pour ne plus faire appel à des joueurs formés ailleurs.