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Quatre mois se sont écoulés depuis le sacre de San Lorenzo dans la Copa Libertadores. En s’adjugeant la compétition pour la première fois de son histoire, El Ciclón est enfin entré dans le cercle fermé des équipes argentines vainqueurs de l’épreuve. Ce triomphe a été suivi d’un parcours en dents de scie au deuxième semestre dans le championnat d’Argentine. Ces derniers mois, l’expérimenté Edgardo Bauza - qui retrouve la Coupe du monde des clubs de la FIFA après avoir emmené la LDU en finale du tournoi en 2008 - a rééquilibré son milieu de terrain avec l’introduction d’Enzo Kalinski. En outre, les bons résultats obtenus avant le voyage au Maroc ont permis au champion d’Amérique du Sud d’aborder la compétition en confiance. La seule incertitude concerne la défense : Mario Yepes ou Mauro Cetto. Le milieu Leandro Romagnoli, qui se remet tout juste d’une luxation du coude contractée en octobre, devrait faire son entrée en deuxième période.
En face, Auckland City s’apprête à évoluer à un niveau jamais atteint dans sa courte histoire (le club a fêté en 2014 son dixième anniversaire). La fête des joueurs kiwis à Rabat après les victoires sur le Moghreb Tétouan et l’ES Sétif en dit long sur la taille de l’exploit réussi par une équipe semi-amateur, qui ne sait plus très bien jusqu’où peuvent aller ses rêves. La formation dirigée par Ramon Tribulietx, éliminée quatre fois dès son premier match lors de ses cinq précédentes participations, est déjà entrée dans l’histoire du football océanien. En effet, jamais auparavant une équipe de cette confédération n’avait atteint le dernier carré de la Coupe du monde des clubs de la FIFA. Mieux : la qualification pour les demi-finales a rapporté 2 millions de dollars US aux Navy Blues, ce qui va permettre une expansion non seulement du club, mais également du football dans tout le pays.
La stat
9 - L’Argentine a gagné neuf fois la Coupe intercontinentale, qui opposait sur un match le champion d’Europe à celui d’Amérique du Sud. En revanche, aucune équipe n’a encore remporté la Coupe du monde des clubs de la FIFA. Boca Juniors (2007) et Estudiantes (2009) ont tous les deux atteint la finale, où ils ont été battus par l’AC Milan et le FC Barcelone respectivement. San Lorenzo espère donc offrir à son pays son dixième trophée sur l’ensemble des deux compétitions, un chiffre que seul le Brésil a atteint à ce jour.
Entendu…
Edgardo Bauza, entraîneur de San Lorenzo : “La Coupe du monde des clubs est une énorme source de motivation et plus elle approche, plus la concentration et la motivation augmentent. J’espère que nous allons réussir à nous qualifier pour la finale, à la fois parce que l’enjeu est grand et parce que nous représentons une confédération, la CONMEBOL, dont l’histoire est très riche”.
John Irving, défenseur d’Auckland City : “Je n’ai aucune idée de la façon dont ils jouent. Tout ce que je sais, c’est qu’ils sont d’un autre niveau. Qui sait ce qui peut arriver? Notre entraîneur va tout nous dire au sujet de cette équipe, comme il l’a fait pour le match contre Sétif”.