-
La masse monétaire en hausse de 6,7% au troisième trimestre 2024
-
BAM : l'encours de la dette privée en hausse de 8%
-
Baisse du taux directeur : Bank Al-Maghrib confirme la reprise du cycle d'assouplissement monétaire
-
Royal Air Maroc renforce ses alliances avec les voyagistes brésiliens
-
Inversion de la pyramide des âges et taux de chômage nettement plus élevé en 2024
Ce résultat qui a rapporté aux fonds propres moyens de Salafin 623 MDH, a permis d'afficher un ROE (Return on Equity) de 17%, avec un ratio de solvabilité de 21%, confortant ainsi la solidité financière de l'entreprise, selon la même source.
Et de noter, par ailleurs, que Salafin a changé la méthode d’amortissement des immobilisations données en location avec option d’achat (LOA,) acquises à compter du 1er janvier 2014, en adoptant l’amortissement financier au lieu de l’amortissement linéaire. Ce changement de méthode comptable, précise-t-on, a eu un impact net positif de 3,8 MDH sur le résultat net 2014.
De même, le produit net bancaire de la société s'établit à 309 MDH en 2014, en progression de 12%, est-il signalé, ajoutant que l'encours de crédits a progressé de 1,4% à 2,31 milliards de dirhams (MMDH).
S’agissant du résultat brut d'exploitation (RBE) de l'exercice 2014, il ressort en progression annuelle de 13% à 213 MDH. «Après deux années de baisse consécutive, le coût du risque 2014 s'inscrit en hausse par rapport à 2013 à 1,98%. Les dotations nettes aux provisions relatives aux créances en souffrance sont en effet passées de 34 MDH en 2013 à 45 MDH en 2014. Le taux de couverture des créances en souffrance (nette de garantie) par les provisions se maintient à un niveau élevé de près de 93%», fait savoir la même source.
Pour leur part, les revenus globaux (312 MDH, +11%) sont composés à 29% des revenus des activités de services pour compte de tiers, développées depuis 2009 afin de diversifier ses sources de revenus, ajoute-t-on.
La hausse maîtrisée des charges générales d'exploitation de 8% a, néanmoins, permis une amélioration du coefficient d'exploitation (CGE/ revenus globaux) de 100 pbs passant de 33% en 2013 à 32% en 2014.
Aussi, Salafin affiche un léger recul de sa production brute globale (-1% à 1,178 MMDH) suivant ainsi l'évolution du secteur (-1,2%) tout en maintenant sa part de marché.
La société continue de développer son activité de «crédits personnels» dont la production ressort en hausse de 4%, indique-t-on, dans un marché en retrait de près
de 9%.
De son côté, la production de financements automobile a marqué une baisse de 2% par rapport à 2013, dans un marché de ventes de véhicules neufs atone (+1%).
Par ailleurs, le directoire de Salafin a annoncé la décision de soumettre à l'Assemblée générale ordinaire un dividende de 44 dirhams par action, soit un rendement du dividende de 7,3% et un payout ratio de plus de 99,6%.
Ibtissam Farah