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Enfant de Mogador, Maâlem Mahmoud Guinea a offert au public, en dépit son âge, une soirée digne de son nom. Chez les Guinea, l'art du tagnaouite est avant tout une tradition qui se perpétue de père en fils. Avec Lamaâlam Mahmoud Guinea, la tagnaouite, dans sa pureté cristalline, a su élargir ses frontières, pour des métissages musicaux étonnants. A travers le Festival Gnaoua des musiques du monde d'Essaouira, Lamaalem Mahmoud Guinea a eu l'occasion de vivre et partager des fusions inédites. Il mêle son art à celui de musiciens dans différents registres tels Carlos Santana (en 1992), Adam Rudolph, Will Calhoun, Issaka Sow, Ayo, et tant d'autres. Ce métissage lui a permis de se produire dans de nombreux pays notamment en Espagne, France, Italie, Japon, Canada, Autriche, Norvège, Belgique et Pays-Bas.
Le concert a connu une touche de jeunesse à travers le groupe Gnawa Stone, premier prix de la 8ème édition de Génération Mawazine, Gnawa Click, troisième prix de la première édition de Génération Mawazine ou encore Electric Jalaba, une formation passionnée de groove et de musique électronique, qui renouvelle avec brio la magie et l'authenticité de la musique gnaoua à travers le jeune Maâlem Simo Lagnawi.
Le Groupe Gnawa Stone a vu le jour en 2005 à l'initiative de Abdou Chenguiti, musicien multidisciplinaire et compositeur. Par la suite, l'idée a plu à d'autres musiciens, qui sont originaires du même quartier "cheikh", de la ville de Settat (Maroc). Dans un genre unique et apparemment improbable, la formation associe les rythmes gnaoua et le rock progressif, un mélange ayant obtenu un réel succès auprès du public. Le groupe actuellement prépare la sortie de son album "Rock Mastouni" prévu pour l'été 2015.