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Hassan Regragui avait commencé l’année avec le Chabab d’Al Hoceima, mais faute de résultats, il s’était séparé avec le club rifain pour rejoindre aussitôt le club du CAK en remplacement à Hicham El Idrissi parti, lui, à Kénitra pour s’occuper des commandes du KAC local.
Sur les sept rencontres disputées, Regragui a joué terriblement de mal chance, ne parvenant à s’imposer que lors d’un seul match face au MAS, cédant le pas à six reprises. En chiffres, sur 21 points possibles, le CAK n’a pu engranger que trois unités pour qu’il continue de patauger en bas du tableau, partageant la dernière loge avec le Maghreb de Fès avec un total de 8 points.
Si la messe a été dite pour Hassan Regragui, pas prêt sans aucun doute d’oublier cette saison, d’autres entraîneurs sont plus que jamais sous la menace de connaître le même sort. Le cas le plus en vue reste celui de l’ex-sélectionneur national, Rachid Taoussi qui traverse une phase difficile avec l’AS FAR.
Les dirigeants du club militaire ont rencontré hier Rachid Taoussi qui, certainement, devrait brandir ses dernières cartes et convaincre ses employeurs qu’il est capable de mettre de nouveau l’équipe sur les rails de la relance. Sauf que certaines sources proches de l’AS FAR révèlent que la réunion d’hier pourrait déboucher sur une rupture de contrat, issue que Rachid Taoussi n’accepterait que s’il percevrait la totalité de son dû.
A la barre technique de l’AS FAR depuis la saison dernière, Rachid Taoussi avait demandé davantage de temps pour former une équipe compétitive pour la saison d’après. Jusqu’ici, les résultats n’ont pas suivi et l’infortuné Taoussi se trouve au pied du mur avec une formation qui, en principe, devait jouer les premiers rôles au lieu de se débattre dans les méandres du classement. Le club occupe désormais la 13ème place avec 11 points, soit une moyenne d’une unité pour chaque journée.
Dans la même enseigne que Rachid Taoussi, il y a moyen de loger d’autres entraîneurs sur la sellette, à l’image de Jose Romao et de Frank Dumas. Pour l’entraîneur des Verts, le Portugais Romao qui a succédé à l’Algérien Abdelhak Benchikha, il joue désormais gros à chacune de ses sorties. La toute dernière victoire des Verts face au FUS a plaidé en sa faveur mais elle ne devrait pas le mettre à l’abri des sautes d’humeur de Mohamed Boudrika, un président qui limoge à tout va. Et ce n’est ni Fakher, ni Benzarti, ni encore Benchikha qui diront le contraire, tous licenciés alors que le club était encore loin d’avoir touché le fond.
A rappeler en dernier lieu que cette saison a vu pas moins de six clubs procéder au remue-ménage au niveau de leurs staffs techniques, en l’occurrence le Raja, le CAK, le CRA, l’OCS, le KAC et le DHJ. Pour le Difaâ, il s’agit de départ de l’entraîneur, l’Egyptien Hassan Chehata, qui a préféré prendre la poudre d’escampette, laissant sa place à son compatriote Tarik Mustapha, décidé, lui, à aller jusqu’au bout avec le club doukali.