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Dans un entretien avec la MAP à Pékin, M. Benlafdil a indiqué qu'il allait proposer au prochain conseil d'administration de l'AMDI l'ouverture d'une représentation en Chine détachée auprès de l'ambassade du Maroc.
"Nous n'aurons pas un bureau, mais un collaborateur de l'AMDI qui va être au niveau de l'ambassade du Royaume pour pouvoir capitaliser sur les réseaux de l'ambassade, bénéficier de sa stature et bien évidemment créer des synergies entre l'Agence et le ministère des Affaires étrangères", a-t-il expliqué. Il a précisé que ce roadshow en Chine s'inscrit dans le cadre du plan de transformation de l'AMDI, approuvé par son conseil d'administration à la fin de l'année 2014, et qui stipule que l'action de l'AMDI "doit être plus orientée vers la prospection que vers la communication". La mission de l'AMDI dans plusieurs villes industrielles de Chine, a-t-il poursuivi, a ciblé quatre secteurs: le textile, la fabrication de motocycles et l'électroménager, ainsi que les grandes sociétés d'aménagement de zones d'activités industrielles pour tenter d'attirer des opérateurs chinois vers l'investissement au Maroc.
"Nous avons constaté que le Maroc en tant que destination d'investissement n'est pas suffisamment bien connue en Chine, d'où la nécessité de faire un travail de promotion et de communication", a-t-il dit ajoutant que l'objectif de cette tournée est de développer les atouts du Maroc par rapport aux autres pays africains et de "placer le Royaume sur les radars des grandes entreprises chinoises qui sont sur une réflexion globale d'internationalisation". "Nous avons également constaté que les entreprises chinoises peuvent être intéressées par de grands projets publics au Maroc, a-t-il relevé soulignant que l'AMDI a expliqué aux industriels chinois que la réalisation de ces projets se fait dans le cadre d'appels d'offres internationaux ouverts aux opérateurs chinois.
Le DG de l'AMDI a fait observer que "le marché que nous proposons est un marché élargi, étendu de par les accords de libre-échange que nous avons signés avec l'Europe, les Etats-Unis, et les liens particuliers que nous avons avec les pays africains, mais aussi grâce à la logistique et aux infrastructures mises en place par le Maroc qui permettent d'accéder à ces marchés".
Pour M. Benlafdil, "il va falloir trouver un moyen de faire connaître le Maroc en tant que pays industriel, en tant que pays stable, en tant que pays où les investisseurs internationaux peuvent investir selon une approche différente de ce qu'il y a en Afrique ou dans certains pays arabes".