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Pourquoi avez-vous choisi de traiter ce sujet ?
Hmad Goliat : Ma motivation première était de démontrer l’incohérence entre les textes de lois et leur application sur le terrain, mais aussi, les dangers sanitaires inhérents aux traitements approximatifs et non contrôlés de tous les types de déchets au Maroc. Parce que, force est de constater que tous les déchets, quelle qu’en soit leur nature, sont invariablement rejetés dans la décharge de Médiouna. Alors que, selon le catalogue marocain des déchets, cette décharge ne devrait recevoir que les déchets ménagers, et non industriels ou hospitaliers qui doivent être traités par ces derniers.
Vous avez recensé plusieurs procédés de traitements des déchets. Pourtant en vous lisant, on a du mal à définir le procédé idéal, pourquoi ?
La difficulté réside dans l’importation d’un modèle spécifique à d’autres pays. Au Maroc, les déchets contiennent de l’eau et du jus. C’est pour cette raison que le législateur marocain a choisi la mise en décharge. Mais elle est non contrôlée et tous les déchets y sont mélangés. Chose qui porte atteinte au travailleur de la décharge mais aussi au collecteur des déchets. Jusqu’à nos jours, on n’a pas encore trouvé de solution idéale et depuis plusieurs années, les pouvoirs publics envisagent sa fermeture pour la remplacer par une décharge contrôlée. Un objectif retardé faute de terrain approprié.
Quels sont les leviers à actionner pour développer la gestion et le droit des déchets au Maroc ?
Pour appliquer la loi au Maroc, il faut que la responsabilité soit partagée entre tous les intervenants : consommateurs et ouvriers, sans oublier les dirigeants des entreprises et surtout les pouvoirs publics qui ont les moyens d’imposer la gestion des déchets et leurs traitements, en refusant tout déchet non traité quelle qu’en soit la nature. Cette mesure doit s’accompagner de sanctions en cas de manquement.