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Zouirik, qui vit aux Pays-Bas, a souligné, néanmoins, que la fréquentation des salles de projection augmentera considérablement, en particulier lors des premières semaines du retour à la normale.” J’ai essayé de réserver un billet dans plusieurs cinémas aux Pays-Bas après leur réouverture -sous certaines conditions- mais je n’ai pas réussi à m’en procurer car tous les billets ont été réservés en sachant que la plupart des films projetés sont des rediffusions plutôt que de nouvelles projections”. Les plateformes numériques, a-t-il ajouté, ne sont pas un fait nouveau en ce sens qu’elles existaient bien avant l’apparition du coronavirus, sans que cela affecte les salles de cinéma qui jouent un rôle majeur dans la vie culturelle et de divertissement des pays occidentaux, excluant toutefois que l’engouement pour les plateformes de streaming de films aura une incidence sur la popularité des salles obscures. En effet, a expliqué Zouirik, les cinémas ont déjà connu des vagues similaires de désertion d’audience, mais ils n’ont pas disparu, ce qui s’est produit lorsque les écrans de ScreenX, IMAX, 3D, 4DX et autres sont apparus car “les écrans classiques conservent toujours leur charme”. Beaucoup croyaient que les salles obscures allaient disparaître avec l’apparition des magnétoscopes dans les années quatre-vingt, mais ce ne fut pas le cas et ces établissements ont continué leur mission jusqu’à présent, peu importe la façon dont les appareils et les technologies ont évolué, ils ne peuvent remplacer la projection d’un film à l’intérieur d’une salle de cinéma, a fait savoir l’expert, soulignant qu’”il y a des films qui ne peuvent être vus et appréciés que sur grand écran”.
La plate-forme Netflix a lancé une nouvelle stratégie en faisant l’acquisition de “The Paris Theater”, l’une des plus anciennes salles de cinéma à New York, pour la gérer à son compte et y projeter ses productions, a-t-il fait savoir, ajoutant que la compagnie a fait de même avec le théâtre historique “The Egyptian Thater of Hollywood”. Le critique de cinéma n’a pas caché le fait que les plates-formes de streaming, à leur tête Netflix, cherchent à changer la culture des spectateur et ont déjà capté une grande partie du public, en particulier des nouvelles générations, et elles ont également gagné la guerre en affichant leurs productions dans les grands festivals de cinéma comme le Festival de Venise, Berlin et Toronto, qui ont autorisé les films de Netflix de participer, tandis que le Festival (Cannes) y opposait de la résistance. “Malgré toutes ces victoires, les cinémas resteront présents et ne disparaîtront pas facilement à l’avenir, et le principe de l’audience collective à l’intérieur des salles obscures ne changera pas à son tour”, a-t-il assuré.