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Sous le thème «Le Maroc et l’Afrique : une histoire de partage et de métissage», l’Association Création pour la culture et la communication a organisé la quatrième édition du Festival «Le sourire de Casablanca» du 27 mai au 06 juin 2015 en partenariat avec le conseil de la ville et le ministère de la Culture.
Dans des conditions financières difficiles, faute de sponsoring, le festival a gagné le pari de la continuité tout en passant à la vitesse supérieure sur le plan qualitatif et quantitatif.
Le concours des jeunes talents était marqué cette année par une participation massive de jeunes artistes marocains et africains aux éliminatoires qui se sont déroulées au complexe Hassan Sqali du 21 au 23 mai 2015. La suite du programme était on ne peut plus rythmée avec un ensemble d’artistes marocains et africains de différentes tendances musicales.
A Aïn Sebaa comme à Sidi Moumen, des milliers de spectateurs ont afflué pendant huit jours vers les scènes du festival qui ont accueilli Ostina Tono, Imeghrane, le rappeur marocain Mouslim, «M Boy», la troupe ivoirienne Afriquia Style, le Jordanien Soufiane Safadi, Maalem Hamid El Kasri, Azzeddine Meckdad, le groupe Messnawa Miloud, Zina Daoudia, la troupe Afriquia United, le chanteur marocain à la voix douce Abdelali Anwar, le fameux Said Senhaji, la troupe Ahwach, Abidat R’ma, la troupe Imazighen, DJ Fy et l’artiste marocain Douzi.
Un geste humanitaire et éducatif en faveur des enfants hospitalisés au CHP Ibn Rochd ou pris en charge par le centre des enfants trisomiques a été initié par les organisateurs qui leur ont réservé des moments chaleureux dans le cadre de matinées éducatives.
D’après la direction du festival qui s’est félicitée de l’accompagnement des autorités locales et sécuritaires, l’hommage rendu à l’Association Création pour la culture et la communication par des composantes de la société civile de Sidi Moumen récompense les efforts déployés en vue de faire aboutir ce projet artistique et culturel, désormais national et ouvert aux expressions musicales internationales.