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En effet, un conflit existe entre différentes tendances qui essayent, à la faveur de fonds colossaux, de séduire les jeunes musulmans pour des causes qui ne sont pas les leurs. La volonté de se doter d'un réseau de centres culturels à l'étranger, est ainsi officielle. L’idée de veiller à la « préservation de l'identité nationale » des Marocains de l’étranger est d’une importance cruciale, dans la mesure où l’on parle de cinq millions de personnes, dont une grande majorité vit en Europe.
Et comme l’architecture des édifices sera des plus authentiques, les responsables tablent sur un second objectif, à savoir la promotion de l’image du Maroc à l’étranger. Le tourisme est considéré depuis plus de vingt ans déjà comme l’un des leviers importants de développement. Destination touristique où le secteur représente environ 10% du PIB, le Maroc a atteint la barre des 10 millions de visiteurs en 2013 et espère doubler ce chiffre à l'horizon 2020.
Baptisés Dar al-Maghrib (Maisons du Maroc), ces espaces de culture verront le jour d’abord dans les capitales des pays accueillant une forte communauté marocaine, puis après selon sa présence de plus en plus grandissante dans d’autres pays. Cela dit, le Maroc dispose déjà d'une plateforme en la matière, notamment dans les capitales occidentales à forte majorité de MRE. A Montréal, Dar Al-Maghrib est déjà prête, alors qu’à Amsterdam l’édifice est « en cours d'aménagement ». Quelque cinq millions de Marocains résident à l'étranger, dont 80% dans six pays européens (France, Espagne, Italie, Belgique, Pays-Bas et Allemagne).