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Selon elle, l'entrepreneuriat social et l'économie sociale et solidaire correspondent à un concept ancré dans les activités humaines ancestrales, la tradition d'entraide entre parents, entre voisins n'étant pas nouvelle dans le Maroc mais connue depuis la nuit des temps sous d'autres appellations.
Et de relever que les acteurs de la société civile qui prennent spontanément de belles initiatives ont certainement besoin de l'appui du gouvernement pour travailler dans un climat favorable et un cadre politique, institutionnel et juridique adéquat, permettant au secteur de se développer et de s'épanouir. "Nous sommes disposés à favoriser l'éclosion de ces structures", a-t-elle assuré. Pour la ministre, le Maroc a besoin de ce type d'initiatives tendant à favoriser la culture de l'investissement socialement responsable susceptibles de prouver que répondre à un besoin social ne va pas à l'encontre de la réalisation des gains financiers, ajoutant que l'économie sociale et solidaire suscite aujourd'hui, au Maroc et dans le monde, un intérêt renouvelé de la part des citoyens, des pouvoirs publics et des acteurs économiques. Placée sous le thème "L'entrepreneuriat social, une nouvelle voie pour le développement", cette manifestation, qui a réuni une centaine d'acteurs du monde de l'entrepreneuriat social, a été couronnée par l'annonce de la création du Collectif marocain pour le développement et l'entrepreneuriat solidaire (CMDES). "Social talk 2014" se veut un espace de débat entre personnes de différents horizons pour discuter des problématiques qui permettront de clarifier en quoi l'entrepreneuriat social et solidaire peut être considéré comme une voie pour le développement.