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"Jouer dans un grand club comme Grêmio donne toujours des obligations", admet au micro de FIFA.com l'attaquant Lucas Barrios, l'un des joueurs phares de l'équipe brésilienne. "Représenter le club et le football sud-américain est une grande responsabilité, mais il faut apprendre à vivre avec cette pression. C'est une agréable responsabilité."
Cela implique de ne pas sous-estimer ce qui vient avant la finale. "Nous sommes conscients d'être favoris pour arriver en finale, mais pour ça, il faut d'abord penser à la demi-finale. C'est comme ça que nous avons abordé chaque tour de Libertadores et ça nous a bien réussi", précise le Paraguayen.
A la différence des éditions antérieures, où la finale de la Libertadores et la Coupe du monde des clubs se disputaient à quasiment cinq mois de distance, Grêmio débarque aux Émirats Arabes Unis pour sa confrontation avec Pachuca tout frais de son sacre en Amérique du Sud. "Ce n'est pas un avantage", affirme Barrios. "Dans une demi-finale, l'important est d'avoir le rendement maximum ce jour-là."
Et la fatigue après une longue saison ? "Elle existe, mais la joie d'avoir gagné la Libertadores et de jouer le Mondial est énorme. Nous voulons faire bonne figure."
Barrios explique qu'il y a eu deux autres éléments clés dans le sacre obtenu par l'équipe copera et qui pourraient être utiles à Abou Dhabi. "D'un côté, le groupe. Il est fort, uni et il n'y a aucun égoïsme." L'autre est footballistique. "Nous jouons mieux en déplacement qu'à domicile. Cela reflète la maturité de l'équipe."
Barrios ne cache pas son envie de jouer contre le Real Madrid et la question de savoir si Grêmio a les arguments pour rivaliser avec le club espagnol n'en est pas une pour lui. "Bien sûr que oui", répond-il catégoriquement. "Nous savons de quel effectif ils disposent et ce qu'ils ont gagné, mais nous rivaliserons avec eux", a-t-il conclu.
Fifa.com