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Intitulé «Rayat bila âabir» (Bannières inodores), le recueil choisi par le jury est le troisième de l’auteur, après «Ombres pâles» et «Inclinaisons sinueuses».
«Bien évidemment, je suis content de ce prix, et j’estime que nous devons déployer davantage d’efforts pour donner à ce genre littéraire plus de perspectives», indique Ali Bensaoud, à l’issue de cette édition.
Voilà donc un genre à part. Il s’agit de quelques mots chargés de sens. D’un agencement précis. D’un enchaînement bien choisi. Et toute une histoire est déjà racontée. Une histoire dans laquelle on peut trouver, en fouillant bien, les cinq étapes applicables à toute narration. Un texte court certes, mais de quoi en faire des livres.
«La bannière est généralement un signe et un symbole qui adresse un message bien compris par le destinataire …les miennes sont tout à fait différentes, puisqu’elles sont muettes, n’évoquent rien d’autre et ne se confessent sur aucun sujet», dit Ali Bensaoud, commentant son recueil.
«Je m’arrête pour un moment…l’ombre qui m’accompagne n’est pas mien…c’est l’ombre d’un enfant, il ne m’intéresse guère… tout va pour le mieux… ». En quelques mots, voilà que toute une histoire a été narrée. Le lecteur est ainsi invité à stimuler son imagination, afin de combler les lacunes et les vides qui peuvent déjà constituer des sujets narratifs en eux-mêmes.