Autres articles
-
CGEM: L’intelligence artificielle au cœur d’une masterclass au profit de TPME
-
Sécurité cybernétique
-
La 2ème édition du Cyber Security Day prévue le 28 novembre à Casablanca
-
Les imprimantes Epson à réservoir jet d'encre haute capacité dépassent les 100 millions d'unités en ventes mondiales cumulées
-
L’intelligence artificielle, au centre d’un colloque international à Errachidia
Ce n'est pas encore le Babel fish du Guide du voyageur galactique mais on s'en rapproche. Depuis mardi dernier, le traducteur de Skype et Microsoft est désormais accessible à tous, sans invitation. Cette version Preview (app pour Windows 8.1 uniquement) traduit en direct les conversations orales dans quatre langues (anglais, espagnol, chinois et italien) et les messages écrits dans cinquante, dont l’arabe et le français. Pour les échanges courant, le système a fait des progrès fantastiques. Un réseau neuronal, qui tente, très schématiquement de reproduire l'architecture cérébrale avec une approche probabiliste, analyse la conversation. Il compare à toute vitesse les sons à des millions d'extraits de conversations puis supprime les mots superflus et les hésitations.
Microsoft, qui a racheté Skype en 2011, utilise ensuite des méthodes de «machine learning» (apprentissage automatique) pour décomposer une phrase en groupes fonctionnels et différencier les homonymes (there, their, they're) grâce aux mots voisins.
Le résultat? On s'approche, certes avec quelques erreurs, d'une traduction qui n'était jusqu'ici possible qu'avec un interprète. Des enfants américains et mexicains peuvent échanger directement. Un photographe américain peut s'organiser avec son guide chinois. Et demain, des ONG pourront peut-être aider des habitants dans des zones reculées d'Afrique ou d'Asie sans que rien, ou presque, ne soit «lost in translation».
Microsoft, qui a racheté Skype en 2011, utilise ensuite des méthodes de «machine learning» (apprentissage automatique) pour décomposer une phrase en groupes fonctionnels et différencier les homonymes (there, their, they're) grâce aux mots voisins.
Le résultat? On s'approche, certes avec quelques erreurs, d'une traduction qui n'était jusqu'ici possible qu'avec un interprète. Des enfants américains et mexicains peuvent échanger directement. Un photographe américain peut s'organiser avec son guide chinois. Et demain, des ONG pourront peut-être aider des habitants dans des zones reculées d'Afrique ou d'Asie sans que rien, ou presque, ne soit «lost in translation».