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L’Instance considère également le pouvoir judiciaire comme un rempart pour la protection des droits de l'Homme et pour faire des droits universels de l'Homme une référence à laquelle tous les intervenants doivent se conformer sans distinction ni exclusion.
L’Instance appelle également le pouvoir judiciaire à assumer ses responsabilités pour faire éclater la vérité occultée dans les dossiers de violations graves des droits de l'Homme en vertu de la loi et pour rendre justice aux victimes, à leurs familles et à la société dans son ensemble, en insistant avec fermeté sur la nécessité pour l’Etat de présenter des excuses officielles et publiques tout en préservant la mémoire collective et en parachevant les réformes constitutionnelles et législatives, juridiques, institutionnelles et éducatives à même de conforter les bases de l’Etat de droit.
Elle insiste aussi sur l’abolition de la peine capitale, la ratification de la Convention de Rome relative à la Cour pénale internationale et l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre l'impunité. Elle demande également l’opérationnalisation des recommandations et des mesures relatives à l'intégration sociale des victimes des violations graves des droits de l'Homme et la libération de l’ensemble des détenus emprisonnés dans le cadre des dossiers à caractère politique.
L’Instance de suivi des recommandations du colloque national sur les violations graves des droits de l'Homme appelle, par ailleurs, les diverses organisations nationales des droits de l’Homme et l’ensemble des acteurs politiques, syndicaux et associatifs à s'engager dans ce processus et à appuyer ces revendications.
Il est à signaler que cette marche s’ébranlera dimanche 25 novembre à 10 heures de la place Bab Al Had à Rabat.