VIIIème congrès national

Après deux rounds, le huitième Congrès national de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) a tenu ses travaux les 7, 8 et 9 novembre à Shkirat.
A l’issue de ceux-ci, le Congrès national de l’USFP a adopté la Déclaration politique générale ainsi que les rapports des trois commissions qui en sont issues, notamment les commissions de la “dynamisation et de modernisation de l’action du parti”, des “affaires politiques, institutionnelles et identitaires” et “économique et sociale”.
Abdelouahed Radi a été élu nouveau premier secrétaire de l’USFP, en obtenant 340 voix sur les 1.332 voix exprimées ainsi que les 22 membres du Bureau politique.
Instance exécutive du parti, le Bureau politique est désormais constitué de   25% de femmes, selon une décision prise par les congressistes. Les membres du bureau sont élus au scrutin secret de liste, à la représentation proportionnelle.
Intervenant lors de la séance de clôture, le premier secrétaire du parti,  Abdelwahed Radi s’est félicité du succès du deuxième round du 8-ème congrès national de l’USFP, “preuve de la maturité des militants du parti qui ont été à la hauteur de l’événement”.
M. Radi a soulevé, à cette occasion, l’esprit unioniste et le climat fraternel ayant marqué les travaux du Congrès, soulignant que l’élection de la direction du parti s’est déroulée en toute transparence et conformément aux règles démocratiques.
Le succès de cette étape historique revient en grande partie aux congressistes qui ont apporté leur soutien à des choix politiques, économiques et sociaux communs, a-t-il assuré.
Le premier secrétaire du parti a invité les usfpéistes à se préparer aux prochaines échéances électorales et à se mobiliser en permanence pour l’élargissement de la participation politique et la préservation de la place du parti en tant que partie prenante de l’équation politique marocaine.
A rappeler que les travaux du premier round du 8ème congrès de l’USFP ont butté sur de grands problèmes
Les congressistes ont  remis en cause le mode de scrutin servant de base à l’élection des instances du parti,  la qualité des congressistes, les rapports moral et financier, la participation au gouvernement El Fassi, les prestations des ministres ittihadis en passant par la ligne politique idéologique et politique ainsi que les rapports avec la Koutla et surtout avec l’Institution monarchique. 
Bloqués, les travaux de la plénière ont repris, par l’approbation des rapports moral et financier et par conséquent  donner quitus aux instances dirigeantes du parti, à savoir le bureau politique et le conseil national.
A noter que ce premier round du  congrès était marqué par des dysfonctionnements à plusieurs niveaux : improvisation, retard dans la distribution des badges des congressistes, confusion totale quant aux listes en compétition, confrontation violentes entre les représentants d’une même section et d’une même région et suspension des travaux des travaux de manière répétitive, entre autres.
Les congressistes n’ont ménagé aucun effort en adressant des critiques acerbes au bilan qualifié de « misérable » par plusieurs intervenants.
L’accent a été mis sur la mauvaise gestion poste électorale au titre de 2007, les portefeuilles acceptés par le Bureau politique au nom de l’USFP au gouvernement Abbass Al Fassi qui, aux yeux de tous les Marocains et des politiques l’un des plus faibles exécutifs dans l’histoire du Maroc moderne.


Fouad Ali Hima crée le MTD

Ali Hima a annoncé le 27 février la création du «Mouvement pour tous les démocrates»  pour la pérennisation du choix démocratique.
Les initiateurs de ce Mouvement ont annoncé que la création d’une association vise essentiellement à défendre, pérenniser et  renforcer les choix démocratique et moderniste adoptés par le Maroc et à relever les défis du développement, tout en réaffirmant leur disposition à œuvrer avec toutes les potentialités démocratiques pour concrétiser cet objectif.
D’un autre côté, le 7 août 2008 a vu la création d’une nouvelle formation politique baptisée le “Parti authenticité et modernité” après la fusion de cinq partis politiques marocains et le ralliement d’autres sensibilités et personnalités nationales.
Les partis fusionnés sont le “Parti national démocratique”, le “Parti Al Ahd”, le “Parti de l’environnement et de développement”, l’ «Alliance des libertés” et le “Parti Initiative citoyenne pour le développement”.