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Il s'agit de la Coalition marocaine pour la justice climatique (CMJC) dont fait partie le CMV et qui a organisé une série de rencontres cette année, en préparation à la prochaine conférence planétaire sur les changements climatiques, axées sur l’intégration du genre et des jeunes ainsi que "toutes les catégories marginalisés" pour qu’elles puissent exprimer leurs points de vue sur les changements climatiques et leurs effets socio-économiques, a expliqué M. Allioua dans un entretien à la MAP.
Le CMV contribue à travers, son projet "Pour une justice climatique intégrant l’égalité des sexes, homme/femme", à cet effort pour mieux se préparer à la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, en ciblant quelque 250 femmes dans le cadre de quatre ateliers prévus dans quatre régions du Royaume, a-t-il précisé en marge d'un atelier organisé dimanche à Oujda.
Outre la région de l’Oriental, trois autres ateliers sont programmés à Draâ-Tafilalet, Souss-Massa et Marrakech-Safi avec la participation de jeunes en majorité des femmes, d’acteurs du développement local et d’académiciens, a-t-il poursuivi. Ces ateliers ont pour objectif d’élaborer un "Mémorandum revendicatif" par des militantes associatives et d’élues locales, lequel sera approuvé lors d’une rencontre nationale à Rabat le 2 novembre prochain, et constituera la base d’un plaidoyer lors de la COP22 de Marrakech, a fait savoir ce militant associatif.
Ces rencontres visent la sensibilisation des acteurs de développement local, notamment les élus, les décideurs politiques et associatifs ainsi que le grand public aux conséquences des changements climatiques sur les femmes.
Ils ont également pour but de renforcer le savoir et le savoir-faire de la population locale en matière d’adaptation aux changements climatiques et de promouvoir une dynamique de plaidoyer pour une justice climatique réduisant les inégalités entre les genres. Il a assuré, dans ce sens, que la position des femmes marocaines à la COP22 sera forte grâce au soutien de leur réseau associatif et coopératif et à leurs alliances nationales et internationales, relevant que la société civile marocaine est "très consciente" des effets des changements climatiques sur la femme et a réussi, depuis les années 1990, à former une élite féminine pour faciliter l’accès de celle-ci à la prise de décision climatique.
Il a mis en exergue les efforts du Maroc en matière d'égalité des sexes, estimant que le Royaume est appelé toutefois à promouvoir une politique favorisant le renforcement de l’intégration de la femme dans le tissu économique de manière à lui permettre de faire face aux effets des changements climatiques.
Le CMV, qui entend ériger l’égalité des genres en axe principal de la COP22, organise des actions de sensibilisation, de réflexion, de concertation, de valorisation et d’échange de pratiques dans le but de mobiliser les différents acteurs de développement local, autour des conséquences des changements climatiques sur les femmes marocaines.
Il s’agit d'impliquer la femme marocaine dans les pré-COP22 et d’améliorer sa contribution, afin qu'elle puisse influencer les politiques environnementales, notamment celles liées aux changements climatiques sur les plans national et international via des actions de plaidoyer.