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Il s'agit des provinces de Midelt, Tinghir, Azilal, Al Haouz, Béni Mellal, Boulemane et Ifrane où les températures minimales devront varier entre -11 et -5 °C, alors que les températures maximales oscilleront entre -3 et 0°C.
Dans les provinces de Ouarzazate, Errachidia, Figuig, Jerada, Taourirt, Guercif, Khénifra, Chichaoua, Sefrou, Taza, Elhajeb, Khémisset, Fquih Ben Saleh, Kalaâ des Sraghna, Khouribga, Zagora, Taounate et les reliefs de Taroudant et d'Al Hoceima, les températures minimales devront varier entre 5 et 0 °C, tandis que les températures maximales devront atteindre entre 1 et 7 °C.
Le temps froid intéressera aussi le littoral méditerranéen et les régions du Tangérois, Loukkos, Gharb, Chaouia, Doukkala, Abda, Rhamna, Chiadma et le Souss, avec des températures minimales variant entre 0 et 6°C et des températures maximales se situant entre 7 et 13 °C.
C’est la population pauvre et démunie des régions notamment des massifs montagneux de l’Atlas et du Rif qui souffre de cette grande baisse des températures.
Hamid Lihi, porte-parole de la Fédération nationale des associations amazighes (FNAA), s’est rendu dans plusieurs régions enclavées dans le Haut-Atlas dans le cadre d’une campagne d’aide aux habitants de ces régions pour faire face à la vague de froid. Son témoignage sur la situation de certaines régions est fort poignant. «L’assistance de l’Etat dans ces régions est presque nulle. Il ne se préoccupe que des problèmes sécuritaires, abandonnant les populations à leur triste sort», a-t-il affirmé dans une déclaration à Libé. Et d’ajouter :«Pour ces régions, je le dis en tant que porte-parole de la FNAA, l’Etat continue encore de les marginaliser. Il n’intervient que quand il veut inscrire les gens sur les listes électorales ou pour percevoir des impôts. Mais quand il s’agit de problèmes comme celui de la vague de froid qui tue des enfants et met en danger la vie des personnes âgées, les autorités interviennent uniquement en cas de problèmes sécuritaires».
Face au «désengagement» des autorités, c’est la société civile, selon lui, qui se charge d’aider les habitants des régions enclavées. «Nous avons distribué des effets vestimentaires et des denrées de première nécessité à la population dans certaines régions en collaboration avec l’Association des délégués médicaux d’Agadir et de Marrakech et celle également de notre Association Tawada à Ouarzazate. C’est la désolation totale. Les habitants ne reçoivent rien de l’Etat, alors qu’ils ont besoin de routes, de moyens de transport, de bois de chauffage, de couvertures, d’habits. C’est une situation qui concerne pratiquement tous les villages de la haute montagne».
Le tableau brossé par Hamid Lihi semble un peu disproportionné. Certes il y a un manque de projets de développement des régions enclavées, mais cela n’empêche pas de souligner que les autorités ont pris des initiatives et établi des plans à la fin de l’année écoulée pour assister les habitants des régions affectées par la vague de froid comme par exemple l’opération «Riâya 2016» lancée par le ministère de la Santé du 1er décembre 2016 jusqu’au 28 février 2017. Sans omettre de citer les actions humanitaires menées par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité au profit des habitants des zones montagneuses.