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Et pour cause, les éléments de la gendarmerie «ne font pas correctement leur boulot», à en croire un témoin. Le dernier fait en date remonte à presque deux semaines : les gendarmes, censés assurer l’exécution de la décision du tribunal, sont restés loin du lieu. Stationnant leur seul véhicule à deux kilomètres, les gendarmes donnaient, selon la famille Benslimane, bénéficiaire de cet arrêté, un signal de sévir contre d’éventuels fauteurs de troubles.
Les habitants du douar, dont une dizaine de personnes recherchées par la justice, empêchaient toute exécution, sans raison valable, sinon des menaces explicites proférées par certains à l’encontre des membres de la famille ayant bénéficié d’une décision judiciaire. «Si l’on n’arrive pas dans notre pays à jouir de nos droits, dont la mise en exécution d’une décision judiciaire, que peut-on attendre des autorités ? Pourquoi ne nous protège-t-on pas ?», s’interroge Driss Benslimane, l’un des héritiers de la famille.
Dans les différents procès-verbaux établis par des agents judiciaires au sujet de cette affaire, l’on peut lire qu’une centaine de personnes, dont des enfants et des femmes, interdisent aux autorités judiciaires compétentes d’accomplir leur travail, prétextant le fait que cette terre, dédiée à l’agriculture, appartient à leurs ancêtres.
Sur une partie de ce terrain, l’on compte, selon le recensement de 2004, près de 374 personnes, une mosquée, une école et un cimetière. Les autorités sont des témoins sur la prolifération de l’habitat insalubre sur ce terrain, sans que les services compétents interviennent.