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S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre, le président de l’ANASS, Moulay El Hachemi El Miri, a souligné l’importance de la thématique, mettant en avant les initiatives louables du ministère de la Santé dans ce cadre, en dépit des conditions de travail et des structures défavorables.
Il a, à cet effet, appelé à consacrer le contenu des conventions et accords internationaux ratifiés par le Maroc, ainsi que les dispositions de la Constitution de 2011 selon une approche participative qui garantit une interaction avec les différentes parties prenantes.
M. El Miri a, de même, plaidé pour le renforcement des mécanismes de communication et d’information avec les organismes et les associations chargés de la santé mentale et l’institutionnalisation des mécanismes de coordination avec les conseils régionaux et les communes locales afin de réhabiliter l'offre hospitalière à travers la création de centres intégrés de soins médicaux et sociaux.
Le président de l’ANASS a également appelé à allouer les ressources humaines et financières nécessaires pour améliorer la situation et les conditions de travail des cadres de santé mentale, recommandant la prise en compte des spécificités et particularités des maladies mentales dans la réalisation des hôpitaux et des unités de santé psychiatriques. De son côté, le chef de la division des maladies transmissibles au ministère de la Santé, Hicham Berry, a fait savoir dans un exposé présenté à cet effet que 48% de la population marocaine âgée de 15 ans et plus présente ou peut présenter un trouble allant de l’insomnie à une maladie psychiatrique et mentale grave.
Il a aussi souligné qu’un quart de la population souffre d’une dépression et 1 % de schizophrénie, ajoutant que 3% et 2,8% de la population consomment respectivement les boissons alcooliques et les drogues. Quant au conseiller auprès du président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Abdelhak Moussaddak, il a précisé que la participation du Conseil à cette réunion s’inscrit en harmonie avec ses missions visant à préserver les droits de l’ensemble des citoyens, y compris le droit à la santé, ajoutant que le CNDH s’engage à mener des visites sur le terrain pour l’ensemble des centres et hôpitaux psychiatriques publics et privés en vue de s’informer sur la situation des pensionnaires et des malades mentaux.
Organisée en collaboration avec la direction régionale de la santé de Marrakecch-Safi, cette rencontre vise à jeter la lumière sur les différents efforts déployés par les cadres de santé dans le cadre de "l’initiative Karama" en faveur des anciens pensionnaires du centre psychiatrique "Bouya Omar", une opération qui a été couronnée par une parfaite harmonie et adhésion de l’ensemble du corps de santé au niveau de la région.
Les participants ont débattu lors de cette rencontre de plusieurs thématiques à savoir "Le Plan de prise en charge de la santé mentale", "La dimension droit de l’Homme dans la prise en charge de la santé mentale" et "Les fonctions administratives, économiques et juridiques leviers pour la réalisation des objectifs du PNSM", avant de rendre une visite de courtoisie et de solidarité à l’hôpital Assaada de Marrakech.