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L’incident a été provoqué par les autorités espagnoles qui ont interdit, samedi, l’accès au Préside occupé de Mellilia à des Marocains originaires de Nador, habitués à y entrer, bien qu’ils aient présenté leurs passeports, a-t-on indiqué auprès des autorités locales.
Plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées devant le poste frontalier pour protester contre cette décision, selon la MAP.
Les autorités espagnoles, selon le journal « El Pais » publié, samedi, sur son site web, ont affirmé que la décision de fermer le poste a été prise pour « des motifs sécuritaires », alléguant que des individus ont commencé à s’attaquer aux clôtures et à semer la pagaille vers 17 h. A ce moment-là, la police espagnole a décidé la fermeture des portes d’entrée, ce qui a provoqué l’ire des Marocains désireux d’entrer à la ville occupée.
Selon l’AFP, le délégué du gouvernement espagnol a expliqué à la presse que l’incident a éclaté quand des jeunes Marocains se sont vu interdire par la police d’accéder à la ville.
Pour rappel, ce poste douanier a été, récemment, le théâtre de plusieurs protestations pacifiques des activistes marocains qui réclament la libération des deux Présides occupés par l’Espagne.
Cet incident coïncide avec une fin de semaine tragique pour les immigrés subsahariens. Jeudi dernier, 14 d’entre eux se sont noyés dans les eaux de la Méditerranée alors qu’ils voulaient entrer sur le territoire espagnol, tandis que d’autres plus chanceux ont été sauvés, in extremis, par la marine espagnole. Cette dernière a secouru, hier (dimanche), neuf immigrés qui voyageaient à bord d’une petite embarcation, selon l’agence « Europa Press ».
Les autorités marocaines ont également déjoué ces derniers jours quelques tentatives de Subsahariens qui voulaient gagner la côte espagnole profitant de la baisse de vigilance durant les jours de l’Aïd Al Adha.
Et au lieu de louer les efforts consentis par le Maroc en matière de lutte contre l’immigration clandestine, le président du gouvernement d’Andalousie, José Antonio Griñán, s’en est pris au Royaume après la mort de 14 Subsahariens jeudi dernier. « S’il (le Maroc) prétend que ces eaux sont les siennes pour raisons de pêche, il le doit également pour éviter les tragédies et secourir les victimes », a-t-il dit. Et de nuancer ses propos en affirmant que le Maroc est un pays « ami ».