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Selon les auteurs du post, la manifestation a eu lieu au lendemain du discours prononcé le 6 novembre à Laâyoune par S.M le Roi Mohammed VI à l’occasion du 40ème anniversaire de la Marche Verte. Le sit-in aurait été organisé non loin du lieu de résidence d’Abdelaziz El Marrakchi. « Est-ce le début de la fin ? », se demandent ceux qui ont posté les images du sit-in.
A l’évidence exténués, les protestataires donnent à voir une colère à peine contenue. Des slogans sont scandés. « Non à l’indignité », peut-on entendre dans cet enregistrement qui est en train de faire le tour des réseaux sociaux.
La manifestation se serait déroulée dans les heures qui ont suivi le discours Royal du 6 novembre. Des interrogations nodales y avaient été soulevées par le Souverain. « Où sont passées les centaines de millions d’euros accordées sous forme d’aides humanitaires, lesquelles dépassent les 60 millions d’euros par an, sans compter les milliards affectés à l’armement et au soutien de la machine de propagande et de répression utilisée par les séparatistes? Pourquoi l’Algérie, qui a dépensé des milliards dans sa croisade militaire et diplomatique contre le Maroc, accepte-t-elle de laisser la population de Tindouf vivre cette situation dramatique et inhumaine ?», s’est en effet demandé S.M le Roi Mohammed VI avant de poser la question de savoir comment on peut « expliquer la richesse insolente des leaders du séparatisme, qui possèdent des biens immobiliers et disposent de comptes et de fonds en banque, en Europe et en Amérique latine. « Pourquoi l’Algérie n’a rien fait pour améliorer les conditions de vie des habitants des camps de Tindouf estimés tout au plus à 40 mille individus, soit l’équivalent de la population d’un quartier de taille moyenne dans la capitale Alger ? », s’est-il encore interrogé.
A Laâyoune, ce 6 novembre au soir, le Roi s’est adressé directement aux « habitants » des camps de Tindouf. « Etes-vous satisfaits des conditions dramatiques dans lesquelles vous vivez ? Les mères acceptent-elles le désespoir et la frustration de leurs enfants qui buttent sur un horizon bouché ? », leur a demandé le chef de l’Etat. Et visiblement, les « habitants » des camps de la honte l’ont entendu. Ils ont aussi regardé en direction des provinces du Sud devenues nouveau modèle de développement.
Ils l’ont aussi entendu lorsqu’il dira dans ce discours qui a marqué des ruptures essentielles dans la prise en charge des affaires sahariennes que, lui, Roi du Maroc récusait cette situation inhumaine imposée à ceux et celles des camps de Tindouf. « Mais si vous vous en accommodez, n’en faites le reproche qu’à vous-mêmes en voyant le Maroc assurer le développement de ses provinces du Sud et créer pour leurs habitants les conditions d’une vie digne et libre », préviendra S.M le Roi Mohammed VI.
Quelques heures après le discours Royal du 6 novembre, ceux et celles de Tindouf sont de plus en plus nombreux à faire le choix d’une vie digne et libre. En attendant que l’Histoire ne juge ceux-là mêmes « qui ont réduit les enfants libres et dignes du Sahara à l’état de quémandeurs d’aides humanitaires ».