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Les volets de l’anthropologie, de l’histoire et des pédagogies modernes ont tous été soulevés. Comment peut-on adapter les cursus scolaires aux zones amazighes afin qu’ils répondent aux impératifs linguistiques, culturelles, mais aussi spatiales? Une sorte de justice à même de réhabiliter l’homme amazigh dans ses droits. Le début, selon eux, serait par une décision considérant la fin d’année amazighe (12 janvier) comme jour férié. La symbolique passe aussi par les arts. C’est pourquoi le programme d’Azetta amazigh de Zagora a prévu l’Ahidous d’Aït Hdidou, les Gnaouas de Zagora, Meryem Anouz et la jeune troupe Tgrawla.
Ce fut la fête avec cette danse qui rappelle aussi les us et coutumes des tribus de cette zone. Alors que le verbe chante l’amour, la fraternité, le patriotisme et la bravoure, la danse, quant à elle, met en avant des faits historiques, à savoir les rivalités intertribales. Les hommes habillés en blanc, les femmes en cap rayé marron, la troupe des Ait Hdidou a semé la joie à la faveur des rythmes et chants mais grâce aussi au public interactif qui s’est transformé le temps d’une prestation en une belle chorale. «Notre but reste de contribuer à la préservation de notre culture et de proposer certains éléments aux décideurs politiques à l’aune des débats sur les projets des lois organiques», indique Mohamed Oulahsen, président d’Azetta - Zagora.
Et pour donner aux festivités le ton de la reconnaissance, les organisateurs ont décidé de rendre hommage à plusieurs personnalités ayant apporté leur touche, leur style aux arts populaires de la région. L’animatrice de cette fête, la journaliste Zahra Hssayn, a bien souligné le rôle de la femme dans la préservation de la culture amazighe pour les générations futures. L’activité à laquelle a pris part le gouverneur de la province, a attiré un grand public. Le message est désormais clair : œuvrer ensemble pour la réhabilitation de l’amazigh dans l’administration publique. De ce fait, des efforts devraient se focaliser sur les mécanismes institutionnels.