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Les habitants devaient impérativement se prendre en charge. La solidarité entre voisins et le soutien des jeunes ont été pour beaucoup dans l’apaisement. Certes, beaucoup de maisons sont construites dans des zones normalement censées être non edifacanti, mais la question est toujours la même : «Qui a autorisé la construction de maisons dans une telle zone?». En plus de cela, les habitants de plusieurs quartiers, comme ceux d’Al Massira attendent toujours la mise en place d’un canal à même d’éviter et de contenir les inondations. Pour les habitants, ces crues rappellent aux responsables locaux et provinciaux que Tahla reste toujours en deçà du minimum requis pour une petite ville de quarante mille habitants. «Ni sécurité à la hauteur, ni routes praticables, ni assainissement approprié, encore moins un dispositif de gestion des catastrophes, on est le parent pauvre de notre province, et peut-être de toutes les provinces», s’indigne un habitant.