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Cette rencontre a été marquée par la présence de Dwight Bush, ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, de Mohamed Tahiri, directeur de l’Enseignement supérieur et du Développement pédagogique au sein du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, ainsi que d’une quinzaine de présidents d’universités marocaines. Du côté américain, Daniel Obst, vice-président adjoint en charge des partenariats internationaux à l’Institute of International Education, a fait le déplacement de Washington pour exposer le modèle américain de l’enseignement supérieur et prospecter de nouvelles pistes de coopération universitaire entre les deux pays.
Dans son allocution, Dwight Bush a énuméré les avantages des programmes d’échanges universitaires dont profitent les étudiants et les professeurs. Selon lui, les futures générations de cadres ont besoin de ce genre de programmes d’échange et de coopération pour pouvoir relever les défis du 21ème siècle. «Dans un contexte de mondialisation axé sur la technologie, la qualité de l'éducation, à elle seule, ne suffit pas. Les étudiants et les universitaires de par le monde ont besoin de s’ouvrir davantage sur d’autres expériences et cultures à l’échelle internationale. J’invite les présidents d’universités marocaines à capitaliser sur cette rencontre d’aujourd’hui en profitant de la présence de notre expert, Daniel Obst, afin de tirer profit de partenariats académiques avec des universités américaines comme outil d'échange d'idées et d'expériences», affirme l’ambassadeur.
De son coté, Mohamed Tahiri a souligné que cette rencontre tombe à point nommé puisque le Maroc entreprend une réforme profonde de son système d’enseignement supérieur. Une réforme qui ambitionne de relever le niveau et la qualité de l’enseignement en conformité avec les standards internationaux.
Dans son intervention, Daniel Obst a insisté sur l’importance des programmes de partenariats académiques et de la coopération universitaire bilatérale ou multilatérale. « Ce genre de partenariat permet de multiplier les ressources, de relever le niveau du classement des institutions universitaires et d’attirer plus de fonds. Il a plaidé dans sa présentation pour un partenariat gagnant-gagnant entre les universités marocaines et américaines. En 2015, le nombre d’étudiants marocains poursuivant leurs études aux Etats-Unis se situe à 1.373, soit une augmentation de 3,7% par rapport à 2014. De leur côté, les étudiants américains présents au Maroc ont atteint le nombre de 1.255, soit une augmentation de 6,2% », a-t-il souligné.
L’expert américain souhaite contribuer à l’amélioration de la coopération universitaire entre le Maroc et les Etats-Unis. Pour donner un coup de pouce à cette coopération, il suggère la création d’un comité de pilotage, une sorte de task-force, pour mieux saisir et gérer les opportunités qui s’offrent dans le domaine de l’enseignement supérieur. Il propose également de lancer un programme international de partenariat maroco-américain et de faire venir au Maroc une délégation universitaire américaine pour une visite d’échange et de prospection.
Les discussions lors de ce symposium se sont axées sur les systèmes de l’enseignement supérieur des deux pays, la réforme en cours au Maroc, les opportunités de coopération à saisir et celles à développer.