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Ainsi, si l'école française rencontre de vraies difficultés de niveau, si les faits divers se multiplient, ce serait à cause des retards des enfants de l'immigration et leur manquement de respect à la loi. Il est même allé jusqu'à dire dans une note d'humour noir auquel il nous a habitués que les "services des maladies tropicales" des hôpitaux, "à l'origine destinés aux Français de retour des colonies", seraient aujourd'hui utilisés par "les nouveaux colonisateurs".
De même, il s'est prononcé contre le droit de sol en expliquant que cela équivaut à appeler un cheval une chèvre qui est née dans une écurie.
La droite n'a pas échappé aux critiques, accusée d'être responsable de la crise de société que traverse la France, car elle a longuement «couru derrière la gauche». Sans oublier de lier Islam et immigration en soulignant que «l'islamisme est le fils aîné de l'immigrationnisme».
Ces propos viennent en parallèle à un entretien que sa fille Marine Le Pen a accordé au quotidien Le Monde samedi 22 septembre, dans lequel elle est revenue sur le laxisme de la gauche comme de la droite face aux « valeurs et principes que l'Etat doit protéger ». Elle a donc insisté une nouvelle fois sur sa volonté de voir la loi de 1905 qui concerne la laïcité strictement appliquée en expliquant que si elle était au pouvoir, elle « mettrait à la porte » tous les intégristes étrangers, qu'il n'y aurait plus de financement des mosquées y compris celui qui vient de l'étranger sauf si cet Etat étranger autorise le financement d'une église sur son territoire. Rien de nouveau donc à propos des idées qui tiennent à cœur aux cadres de ce parti. Mme Le Pen a renouvelé son vœu de voir interdire les signes religieux dans les lieux publics (transports, rues, magasins …), et de faire inscrire dans la Constitution française que «la République ne reconnaît aucune communauté» pour «mettre fin aux revendications».
Sur les sujets de l'actualité récente, elle a répondu concernant l'affaire "Charlie Hebdo" qu'elle émane d’un bras de fer mené par des groupes politico-religieux fondamentalistes en France, et perdu par les différents gouvernements qui se succèdent, et que si l'on veut porter atteinte à la liberté d'expression, il faudrait remettre en place « la censure sur Internet », « soumettre les journaux à une lecture préalable du gouvernement», et « rétablir le délit de blasphème » . Pour la Syrie, elle s'est prononcée pour une voie diplomatique et que si Al Assad doit quitter le pouvoir, sa sortie doit être négociée, sinon les chrétiens « seront massacrés ».
S'agissant de la politique locale, elle a conclu que quel que soit le président qui sera élu à la tête de l'UMP (Union pour un mouvement populaire), cela ne changera rien pour le FN, et que la politique de François Hollande ne s'attaque pas aux sujets qui intéressent les Français.