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La rencontre va aussi dans l’esprit du 6ème congrès, faisant de l’ingénieur un acteur social prépondérant dans le développement et de la démocratie. Les différents exposés ont mis l’accent sur la situation matérielle et professionnelle des ingénieurs exerçant dans l’administration publique, dans le semi-public et le privé qui se dégrade de plus en plus.
Dans son intervention lors de cette manifestation, Nadia Soubat, secrétaire générale de l’UNIM, a mis en exergue cette situation, expliquant que le statut actuel des ingénieurs est dépassé dans la mesure où il ne répond ni aux aspirations des concernés ni aux attentes du pays qui aspire au progrès, à la modernisation et à la démocratisation.
Elle a, par ailleurs, soulevé le problème de la promotion interne bloquée, l’absence de soutien ou d’aide de la part de l’Etat à l’Union.
Nadia Soubat a également souligné la modicité des salaires des ingénieurs face à la flambée des prix et à la cherté de la vie.
Elle a ensuite présenté les grandes lignes du dossier revendicatif déposé auprès de la Primature qui, selon la secrétaire générale de l’UNIM, tarde à donner des réponses concrètes après trois mois du dépôt dudit dossier.
Elle a critiqué les lenteurs dans ce sens et a appelé le gouvernement, qui devrait examiner le cahier revendicatif du collectif des ingénieurs, à plus de réalisme et d’équité dans ce sens, à l’instar du soutien accordé aux autres Ordres et collectifs dans les différents secteurs professionnels.
De son côté, M. Touati, membre du bureau national de l’UNIM, a exposé les revendications et les modifications et amendements réclamés par les ingénieurs. Doléances qui se résument dans le changement du statut actuel des ingénieurs, jugé dépassé dans la situation actuelle, le déblocage de la promotion interne, l’instauration d’une formation continue, la démocratisation de la désignation aux postes de responsabilité par le biais du mérite, l’amélioration des conditions du collectif à travers les mutuelles et les œuvres sociales et la révision du système des retraites. Il a été également question de la valorisation de la femme ingénieur et le respect de la dignité de l’ingénieur, surtout dans les administrations et les collectivités locales.
Ces deux exposés ont été suivis d’un débat parfois houleux mais responsable autour des conditions d’exercice et de vie qui se détériorent de jour en jour.
Les intervenants invitent la Primature à assumer ses responsabilités et les ingénieurs à plus de mobilisation pour d’éventuelles actions pour faire aboutir leurs droits légitimes.