-
De l'Espagne à la Pologne, les agriculteurs contre un accord UE-Mercosur
-
La zone euro navigue vers une croissance modérée en 2025 au milieu des crises
-
COP29: Il est temps d'arrêter le "théâtre", presse l'ONU
-
Climat, guerres, Trump. Le G20 sous pression en sommet à Rio
-
Agressions israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza et au Liban
Après le soulagement des Américains à l’issue de quatre jours d’angoisse depuis les attentats qui ont endeuillé le marathon, est venu le temps des questions.
Le jeune homme de 19 ans, arrêté après 24 heures de traque dans un bateau entreposé dans un jardin à Watertown, une banlieue à l’ouest de Boston, était sous surveillance policière samedi, dans le même hôpital où des victimes de l’attentat sont également hospitalisées.
Des procureurs fédéraux sont arrivés samedi matin à l’hôpital, a constaté l’AFP, et travaillaient à l’élaboration des chefs d’inculpation et sur les peines encourues.
Le jeune homme pourrait être passible de la peine de mort si le ministre de la Justice Eric Holder le décidait, selon Carmen Ortiz, ministre de la Justice de l’Etat du Massachusetts.
L’attentat a fait trois morts et près de 180 blessés et un policier a été tué et un autre grièvement blessé au cours de la traque.
Le frère aîné, Tamerlan, 26 ans, a été tué jeudi soir lors d’une course poursuite avec la police. Selon le Washington Post, il était marié à une Américaine de 23 ans et père d’une petite fille.
Lors de leur accrochage avec les policiers, les frères Tsarnaev avaient en leur possession six bombes, une arme de poing et un fusil, a déclaré samedi sur CNN Edward Deveau, le chef de la police de Watertown. Durant cette fusillade, le cadet, qui avait réussi à s’enfuir, a été blessé.
Selon l’université Dartmouth qu’il fréquentait, citée par les médias, Djokhar a continué à suivre les cours après les attentats jusqu’au jour de la fusillade.
Bien que la loi ne le prévoit pas, le jeune homme d’origine tchétchène ayant obtenu la nationalité américaine l’an passé, devrait être placé sous le statut d’”ennemi combattant”, comme le sont les détenus de Guantanamo.