-
Le mythe de l'autodétermination Tel que démonté par Abderrahmane El Youssoufi et Omar Benjelloun
-
Conseil mondial de l’Internationale socialiste à Rabat : L’USFP architecte d’une diplomatie d’influence éclairée
-
Le parti est parvenu, de par son action à l’international, à réorienter, voire rectifier, les positions autrefois hostiles à la Cause de l’intégrité territoriale du pays
-
Le Grand Mufti d’Al-Qods salue le soutien du Maroc, sous le leadership de SM le Roi, au peuple palestinien
-
Clôture de la 10e Session ordinaire du CTS justice de l'UA
Dans un communiqué rendu public récemment, ledit secrétariat a salué le sens civique des citoyens et les formes de protestation pacifiques qu’ils ont adoptées pour faire entendre leur voix aux responsables après les nombreuses années de souffrance que cette entreprise leur a fait endurer.
Il a également affirmé que le gouvernement, la société Amendis, l’ancien conseil communal de Tanger et les autorités locales assument la responsabilité de l’exacerbation des tensions. Et ce pour plusieurs raisons.
Primo, l’augmentation des factures d’eau et d’électricité n’est qu’un résultat logique des augmentations des tarifs approuvées par le gouvernement qui a annulé le système de la tranche sociale.
Secundo, depuis qu’elle a été chargée de la gestion déléguée de l’assainissement liquide et de la distribution de l’eau et de l’électricité en 2002, Amendis n’a non seulement jamais respecté les dispositions du cahier des charges, mais elle a aussi imposé plusieurs taxes et des augmentations illégales comme l’attestent les rapports de la Cour des comptes et notamment celui de 2009.
Tertio, l’ancien conseil communal, toutes composantes confondues, a été complice d’Amendis, car il n’a pas exercé ses prérogatives légales et notamment celle concernant le contrôle de cette société comme l’exige la loi.
Quarto, les autorités locales assument également la responsabilité de la tension, car elles représentent l’autorité de tutelle et, partant, elles ont le devoir de contrôler cette entreprise. En outre, elles n’ont pas imposé à Amendis de mettre en pratique la circulaire du ministère de l’Intérieur concernant l’application de la procédure relative aux compteurs partagés d’eau et d’électricité pour un usage ménager comme indiqué dans la circulaire interministérielle n°09/2014 du 31 octobre 2014.
Le secrétariat provincial de l’USFP dans la région de Tanger-Asilah a, par ailleurs, salué la décision de S.M le Roi Mohammed VI qui a ordonné au chef du gouvernement et au ministre de l’Intérieur de se rendre à Tanger en vue d’apaiser les tensions et de trouver des solutions aux problèmes qui ont provoqué la colère des habitants. L’USFP a aussi appelé le gouvernement à revenir sur sa décision d’annuler le système de la tranche sociale dans le domaine de l’eau, de l’électricité et de l’assainissement et à chercher d’autres alternatives pour redresser la situation financière de l’ONEE.
Il convient de rappeler que les habitants de Tanger n’ont cessé de protester contre l’augmentation des factures d’eau et d’électricité. Ils réclament notamment la modification du système de tarification, la généralisation des compteurs individuels et la mise en place d’un service minimum d’approvisionnement en cas de difficultés de paiement.