-
L'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès remporte à Berlin le prix international de l'Innovation germano-africain
-
Agadir: Le CRI Souss Massa tient son CA
-
Produits alimentaires et industriels : journée d'étude à Rabat sur la protection des consommateurs
-
L'Université Privée de Fès abrite la Grande Finale du DeepTech Startup Challenge
-
Tanger: Conférence sur le rôle de l'économie solidaire dans le développement social
L'avion a commencé par faire une démonstration de vol au-dessus de Rabat. Une semaine après son atterrissage au Maroc, ce premier avion conçu pour s'envoler sans carburant ni émissions polluantes, survolera le futur site de la première centrale du complexe solaire de Ouarzazate. Dans une déclaration à la MAP avant le décollage de l'appareil, le président du directoire de l'Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN), Mustapha Bakkoury, a indiqué que "cette étape est la plus symbolique, la plus passionnante et la plus difficile, l'avion devant survoler la chaîne montagneuse de l'Atlas avec des risques de vents. Donc, le vol sera plus lent".
Le cockpit expérimentera, pour la première fois, un climat montagneux et désertique, avait noté un communiqué conjoint de Solar Impulse et de l'Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN), précisant que "ce vol sera certainement le plus difficile que l'avion ait jamais effectué". En raison de la nature aride et chaude du climat, ainsi que de la proximité avec le massif montagneux de l'Atlas, les conditions atmosphériques sont très turbulentes et perdurent jusqu'à tard dans la nuit.
Pour préparer l'atterrissage, le pilote André Borschberg, qui effectuera le vol aller-retour à Ouarzazate, s'est rendu sur place quelques jours plus tôt pour faire des repérages. Solar Impulse est accueilli au Maroc par MASEN qui a pour mission de développer le programme solaire marocain. Le Maroc a l'ambition de construire, d'ici à 2020, cinq parcs solaires pour atteindre une capacité de 2.000 mégawatts permettant d'éviter l'émission à terme de 3,7 millions de tonnes de CO2. Sept années de travail ont été nécessaires à une équipe de 70 personnes et de 80 partenaires pour construire cet avion en fibre de carbone, d'une envergure d'un Airbus A340 (63,4 m) et du poids d'une voiture familiale moyenne (1.600 kg).