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Durant la même période, le CAJAC a envoyé 31 correspondances aux autorités concernées pour leur demander de s’informer sur les irrégularités enregistrées et prendre les mesures nécessaires quant aux affaires de corruption qui leur sont transmises, mais il n’a reçu que 7 réponses.
Quant à la nature des plaintes (il s’agit ici seulement des dossiers ouverts), 34 réclamations concernent la corruption (26 à Rabat, 3 à Fès et 5 à Nador), 12 plaintes concernent l’abus de pouvoir et trafic d’influence (7 à Rabat, 4 à Nador et une plainte à Fès). Le CAJAC a reçu également 12 plaintes pour manque de transparence (11 à Rabat et une seule à Nador), tandis que le Centre n’a reçu qu’une plainte à Rabat portant sur le détournement de fonds publics.
Selon le même rapport, la majorité des plaignants (186 des cas reçus) recourent au téléphone pour porter plainte. 33 ont préféré contacter le CAJAC via courrier électronique, 43 ont visité les centres de CAJAC. 34 des plaignants sont victimes de la corruption (30 à Rabat, 3 à Fès et 1 Nador), 21 sont donneurs d’alerte (14 à Rabat, 6 à Fès et 1 à Nador).
En termes de genre, 64 % des personnes qui ont contacté le CAJAC sont des hommes, tandis que les femmes représentent 26 % de l’ensemble des plaintes reçues.
Dans sa stratégie de communication et de plaidoyer, le CAJAC a lancé une campagne du 8 au 22 août 2012 sur deux radios en langues arabe, française et tarifit. Le CAJAC a entamé également, à la même période, une démarche auprès de différents départements ministériels et certains organismes publics en vue de les inciter à collaborer avec le centre en affichant les supports de communication du CAJAC (affiches et flyers) dans les services relevant de leurs attributions. Dans ce sens, le CAJAC a adressé des correspondances à 52 départements ministériels et organismes publics (33 à Rabat, 10 à Fès et 9 à Nador), mais le centre n’a reçu jusqu’au 30 septembre dernier, que 9 réponses favorables. Il s’agit, selon le rapport, de l’inspection de la Direction générale de la sûreté nationale (demande de 10.000 affiches et flyers), la Caisse marocaine des retraites (CMR), le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, la Direction régionale des douanes de Fès, la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, la Cour d’appel de Fès, l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie, le ministère de l’Education nationale et le ministère du Tourisme.
Par ailleurs, le rapport a donné des chiffres concernant les plaintes reçues par les trois centres durant la période allant de la date d’ouverture de chaque centre jusqu’au 31 août. En effet, le CAJAC de Rabat a reçu depuis son ouverture le 2 janvier 2009 jusqu’au 31 août 2012, 2035 plaintes dont 804 dossiers ouverts.
Les dossiers ouverts concernent les plaintes qui relèvent de la corruption ou de questions connexes (concussion, détournements, trafic d’influence, blanchiment, etc.) pour lesquelles le plaignant a fourni des informations ou des documents rendant vraisemblable la corruption. Les autres plaintes sont classées pour manque de preuves ou d’informations, en cours d’examen devant les tribunaux, en instance jusqu’à complément d’informations ou des plaintes non liées à la corruption.
Quant au CAJAC de Fès, il a reçu depuis son ouverture le 15 septembre 2011 jusqu’au 31 août 2012, 123 plaintes dont 36 dossiers ouverts. Alors que celui de Nador a reçu depuis son ouverture le 1er février 2012 jusqu’au 31 août 2012, 89 plaintes dont 9 dossiers ouverts.