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Mais en dépit de la détérioration du déficit de la balance des opérations courantes qui a engendré une nouvelle rétraction de réserves de change, l’économie a tablé sur des résultats positifs grâce à la vigueur de la demande intérieure qui a permis à l’économie nationale de résister aux effets d’une conjoncture extérieure difficile. Sur ce point, le rapport souligne que les défis considérables auxquels notre économie est confrontée requièrent la consolidation des efforts pour en accroître la compétitivité et réduire la dépendance vis-à-vis de la demande intérieure.
Pour ce qui est du produit intérieur brut (PIB), le rapport indique qu’il a connu une croissance de 5% grâce aux bonnes performances du secteur agricole et l’augmentation significative de la valeur ajoutée des activités non agricoles. Il ajoute que, dans ces conditions, l’inflation était restée maîtrisée, en se stabilisant à 0,9% malgré le renchérissement des prix internationaux des matières premières et à la faveur de la poursuite de la politique de soutien des prix.
Concernant l’emploi, le rapport rappelle que le taux d’activité a poursuivi sa tendance baissière pour se situer à 49,2% au lieu de 49,6% une année auparavant. Le marché du travail a ainsi connu la création nette de 74.000 postes rémunérés, le secteur tertiaire et le BTP ayant été les principaux pourvoyeurs d’emploi. Pour les autres branches d’activité, les pertes se sont élevées à 40.000 postes de travail rémunérés, l’industrie et l’artisanat ayant subi une véritable bérézina puisqu’ils ont perdu à eux seuls 31.000 postes.
Pour sa part, l’auto-emploi a connu une progression de 1,1 point de pourcentage pour s’établir à 43,4%, après avoir augmenté de 0,5 point de pourcentage à 42,3% en 2010.
Pour sa part, l’indice de la productivité apparente du travail a poursuivi sa tendance haussière observée depuis quelque temps marquant une augmentation de 2,9% contre 3,1% en 2010.
Concernant les résultats de l’économie nationale en 2011, la Banque centrale précise que ceux-ci sont à mettre à l’actif des réformes structurelles entreprises au cours des deux dernières décennies et de l’adoption d’une politique de gestion macro-économique prudente.