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Son médecin traitant l’a recommandé auprès de l’un de ses collègues exerçant dans le privé, mais qui n’a pas vu d’intérêt pour un malade non résident à cette ville où les deux collègues gèrent une clinique privée ! On lui a recommandé par la suite deux autres médecins de renom. Eux non plus ne voulaient pas de lui. Selon le patient, «les deux médecins de renom (l’un au centre national d’oncologie et l’autre à l’hôpital militaire) ont opposé un niet catégorique à assurer le suivi médical du malade du fait qu’un collègue l’a traité auparavant dans la même ville».
Une manière de lui signifier également, «tu peux rentrer chez toi!» Accroché à l’espoir de vivre jusqu’au bout, le poète et écrivain rentre à Fès pour tenter de se faire soigner. Là, il va directement à la première clinique où il avait été initialement hospitalisé, sur le conseil d’un chirurgien ami. L’établissement en question compte, en effet, un service chimio et accepte aussi une prise en charge de la CNOPS.
Bien que l’accueil soit chaleureux pour l’ancien patient qui devra subir quatre nouvelles séances de chimio, une information tombe tel un couperet : «On me téléphone pour m’informer qu’il y avait rupture de stock de l’un des médicaments qu’il me faudrait absolument afin de compléter le protocole!», écrit l’auteur de «Chroniques d’un marcheur». A Fès, il n’y a pas l’ombre d’une Adriplastine 50 mg. Et pourtant, des pharmacies et des laboratoires à l’étranger ne sont qu’à quelques heures de chez nous !