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Des activistes de ce dernier ont appelé à des marches dans toutes les villes et provinces du Royaume le 21 octobre sous le slogan « Notre éducation n'est pas à vendre ».
Un court-métrage burlesque d'une dizaine de minutes a été réalisé pour l'occasion afin de dénoncer « les dysfonctionnements du système éducatif marocain et les différents problèmes dont souffre ce dernier». Les activistes du Mouvement du 20 février ont, par ailleurs, appelé à un changement radical du système éducatif qu'ils estiment « obsolète ».
Cet appel à manifester survient suite à la déclaration du ministre de l’Enseignement supérieur, relative à la non-gratuité. Toufik Mouti, membre de la Coordination de Rabat du Mouvement du 20 février a déclaré à «Libé»: «Cette manifestation est une réponse aux déclarations du ministre de l'Enseignement supérieur en premier lieu ». Et d’ajouter: «L’enseignement supérieur au Maroc est précaire et manque de qualité et les programmes sont obsolètes contrairement aux déclarations du ministre. Ce système ne répond pas aux attentes du marché du travail.
Quant à la proposition du ministre d'ouvrir la porte aux investissements privés dans l'enseignement supérieur, l'activiste du 20 février refuse l'argument avancé par Daoudi pour légitimer sa proposition. « Le fait d'importer des universités privées ne résoudra pas le problème de l'enseignement supérieur. L'idéal serait d'investir dans des programmes éducatifs développés et de permette aux cadres nationaux d’en profiter afin de les transmettre aux étudiants».
Dans la foulée, le SNESup a publié un communiqué dans lequel il critique la politique de désengagement du ministère et fustige l'adoption des politiques néolibérales prônées par les instances financières internationales. Lesquelles politiques visent l'annulation de la gratuité et la privatisation de l'enseignement supérieur. Et d'avertir qu' «ouvrir la porte aux universités privées étrangères met en péril la cohésion de la société marocaine et frappe de plein fouet l'université citoyenne ».
Le syndicat a, par ailleurs, critiqué les politiques publiques dans l'enseignement supérieur caractérisées par l’improvisation et «l'absence d'un projet sociétal », mais il a, en même temps, exhorté le ministère à ouvrir un dialogue national démocratique pour réformer le système éducatif.