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Sa Majesté le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, issu de l'Organisation de la coopération islamique, a adressé à Sa Sainteté le Pape François et au Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon deux messages dans lesquels il exprime «la profonde préoccupation que nous ressentons au Royaume du Maroc et dans l'ensemble des pays islamiques, au sujet de la signature prochaine entre l'Etat du Vatican et Israël d'un projet d'avenant à un accord signé en 1993 entre les deux parties portant sur le patrimoine de l'Eglise catholique dans la ville d'Al Qods occupée».
Un communiqué du Cabinet Royal indique que Sa Majesté le Roi a souligné que cette orientation est susceptible de «contrarier les efforts déployés afin de favoriser le climat adéquat pour le succès des négociations de paix, relancées depuis juillet 2013 entre Palestiniens et Israéliens, sous l'égide des Etats-Unis d'Amérique et qui sont supposées trancher, entre autres questions, le statut définitif d'Al Qods-Est».
Sa Majesté le Roi a ajouté que «la signature de cet avenant est de nature à cautionner les pratiques de colonisation provocatrices perpétrées par Israël et ses violations graves contre la Mosquée Al Aqsa, à Al-Qods et dans le reste des territoires palestiniens occupés», notant que «pareilles mesures sont, dans le fond, en contradiction avec les fondements de la légalité internationale et les résolutions onusiennes qui insistent sur la nécessité de préserver le cachet spécifique de la Ville sainte et de ne pas attenter à son statut juridique».
Le Souverain a souligné qu'Al Qods est «au coeur de la lutte acharnée dans la région du Proche Orient et le point nodal de la solution politique dans les négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens, dont nous souhaitons tous, qu'à travers lesquelles les deux parties dépassent les écueils et entraves qui empêchent de parvenir à une paix juste et globale sur la base de la solution de deux Etats».
Le Souverain s'est dit convaincu que «tout accord avec Israël, ne prenant pas en considération les droits légitimes du peuple palestinien, engendrerait (...) une profonde déception chez les peuples du monde islamique, et ne servirait pas la paix escomptée (...) au moment où nous sommes appelés à trouver des solutions créatives et innovantes à la question d'Al Qods, Cité de la paix».
Après avoir salué la ferme détermination de Sa Sainteté le Pape et du Secrétaire général de l'ONU quant au «respect des droits palestiniens légitimes et leur action continue pour instaurer la paix et l'entente dans le monde», le Souverain les a exhortés à «prendre les mesures qu'ils jugent opportunes pour empêcher la conclusion de tout accord conférant une légitimité à l'occupation israélienne d'Al Qods et attisant les sentiments de plus d'un milliard de Musulmans à travers le monde».