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C’est une nécessité qui s’impose d’autant plus que la petite ville de Tahla a vu exploser le nombre de ses habitants. Quand on sait que presque 50% des bénéficiaires de Dar El Oumouma ne sont pas seulement des habitants de Tahla et qu’ils affluent de tous les douars, et parfois des grands centres avoisinants, cela donne une idée de l’apport considérable de cet établissement et de sa dimension sociale. En effet, les femmes sont accueillies de 3 à 7 jours précédant l’accouchement (hébergement, restauration et autres services) et au moins les deux jours qui suivent un accouchement normal. Toutefois sa durabilité est, sérieusement, remise en cause. Pour bien fonctionner et répondre à une demande croissante, Dar El Oumouma a besoin d’un soutien financier et par là de soins appropriés. Située à proximité du centre de santé local, cet établissement, qui a été mis en place à la faveur d’une subvention de l’INDH comprend trois chambres avec 10 lits, un salon et une cuisine. Un véritable cadre familial. Le bureau dirigeant souligne son attachement à préserver une certaine qualité de service. Propreté, chaleur humaine et surveillance assidue des patientes… telles sont les priorités. D’ailleurs, l’état des lieux le démontre parfaitement. Aussi la préservation de cette structure est intimement liée à son financement, d’où l’appel de cette association aux communes avoisinantes à contribuer à son fonctionnement. « Tout comme nous remercions les bienfaiteurs, nous appelons de tous nos vœux les communes voisines à nous prêter main forte pour pouvoir faire face aux contraintes financières requises pour un bon fonctionnement de cet établissement», indique Said Loukili, vice-président de cet établissement social. Et d’ajouter que les cinq salariés de l’établissement coûtent à eux seuls près de 90 000 DHS. Mais, cela ne décourage pas pour autant les membres de l’association. Des efforts sont déployés pour procéder à une extension qui permettra à Dar El Oumouma de subvenir à plus de besoins. Mais il faut renforcer l’infrastructure sanitaire de la ville. Sans services d’urgence ni personnel administratif et médical suffisant, l’on ne pourra jamais répondre aux besoins croissants. L’important est de ne plus voir des cas de femmes accouchant dans des voitures près de l’hôpital municipal.