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Ce rapport fournit des détails sur les conditions d’exercice de ces droits dans plus de 190 pays y compris le Maroc, pays pour lequel les rédacteurs de ce document ne sont pas allés avec le dos de la cuiller.
Selon eux, des cas de torture et autres abus auraient été commis par les diverses branches des forces de sécurité en 2010, outre le fait que les conditions de détention restent inférieures aux normes internationales et que l'impunité a continué à exister.
Corruption, pouvoir judiciaire qui n’est pas totalement indépendant et atteintes à la liberté de la presse, travail des enfants, en particulier dans le secteur non réglementé, ont été également mis à l’index.
D’après le rapport, le gouvernement nie avoir utilisé la torture. Toutefois, de nombreux rapports d'ONG et des articles de presse ont rapporté que les membres des forces de sécurité ont torturé et maltraité des personnes sous leur garde, en particulier pendant le transport et la détention provisoire.
Malgré le fait que le défunt Conseil consultatif des droits de l’Homme n’ait pas publié de rapports sur ces actes de torture et autres abus durant l'année, certaines ONG l'AMDH et l'OMDH, ont exprimé leur préoccupation face au recours de plus en plus fréquents aux arrestations arbitraires et à la torture dans les prisons et les commissariats de police.
Les conditions de détention sont extrêmement mauvaises et les établissements pénitentiaires sont surpeuplés et ne sont généralement pas conformes aux normes internationales.
Concernant la question de la liberté d’expression, le rapport du Département d’Etat américain rappelle que la loi marocaine prévoit certes la liberté d'expression et de la presse, mais le gouvernement a continué à faire restreindre celle-ci par les tribunaux.
Idem en ce qui concerne la presse dite électronique puisque des blogueurs ont également été arrêtés et condamnés.
Afin d’atténuer les effets qu’un pareil rapport puisse avoir en ces temps où le Maroc se trouve à la veille de changements importants tant au niveau politique que concernant sa loi suprême, l’ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Samuel L. Kaplan, a rendu publique la déclaration suivante :
« Nous reconnaissons que Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le gouvernement marocain ont réalisé un exploit pour la mise en œuvre des réformes de grande envergure qui ont amélioré le climat des droits de l’Homme au Maroc. C'est pourquoi - malgré certains revers décrits dans le rapport de cette année - nous pensons que le Maroc est en mesure de progresser efficacement dans la réalisation des reformes sociales, politiques, économiques, et surtout des droits de l’Homme que Sa Majesté a annoncé».
Le diplomate a également salué le discours Royal du 9 mars, « appelant à des reformes constitutionnelles qui élargiront et renforceront la démocratie au Maroc et il a souligné les récentes importantes avancées, telles que la création du Conseil national des droits de l'Homme et de son mandat élargi pour enquêter sur les violations des droits de l’Homme ».
Tout en reconnaissant que le Maroc continue de faire face à de nombreux défis, l'ambassadeur américain a exhorté le gouvernement du Maroc à «poursuivre la mise en œuvre rapide de la vision du Roi Mohammed VI, d’un Maroc démocratique et prospère ».