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Ledit communiqué précise que les deux hommes arrêtés étaient « en possession de deux coutelas, deux cagoules, un marteau, deux cordes, dont l'une nouée pour servir à l'étranglement, ainsi que d'autres objets qu'ils comptaient utiliser pour commettre leur forfait ».
Quelques jours auparavant et précisément à la fin de la semaine dernière, un groupe de salafistes s'était attaqué à un monument historique. Ils ont ainsi détruit des gravures préhistoriques du soleil dans le Haut-Atlas datant de plus de 8000 années. C'était un symbole que les Amazighs vénéraient et c'est pour cette raison que les salafistes l'ont visé.
Selon la version de Rachid Rakha, dirigeant du Congrès mondial amazigh, publiée par EFE, les habitants de la région sont intervenus contre les salafistes alors qu'ils avaient commencé à détruire les gravures en question, et les ont arrêtés et livrés à la gendarmerie qui n'a pas pris au sérieux les faits et ne les a pas traduits devant la justice pour répondre de leur crime.
Cet acte que beaucoup d'organisations amazighes ont vivement dénoncé, s'inscrit dans la même logique des salafistes à travers le monde arabo-musulman. Laquelle logique préconise la destruction de tout symbole historique qui ne rime pas avec leur « idéologie » obscurantiste.
Il y a quelques mois, les salafistes qui ont pris le contrôle du Nord du Mali, ont fait régner la terreur dans la région et démoli plusieurs monuments historiques à Tombouctou (ville située au Nord du pays) qui figure sur la liste du patrimoine de l'humanité établie par l'UNESCO.
En Tunisie, les salafistes qui étaient presque invisibles sous le règne du dictateur Ben Ali, sont devenus depuis la révolution de plus en plus visibles, et profitent maintenant du vent de liberté qui souffle sur le pays pour imposer leur vision à la société par la violence comme en attestent les attaques contre les expositions et les salles de cinéma.
En 2001, les Talibans avaient commis la même forfaiture en s'en prenant aux deux Bouddhas géants de Bamiyan dans le centre de l'Afganistan et en les détruisant à l'explosif devant la stupeur et la consternation du monde entier.