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A 21 ans, cette militante de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM), est poursuivie pour les mêmes accusations que les militants des décennies précédentes. Elle doit ainsi répondre des chefs d’accusation dont rassemblement non autorisé, destruction des biens de l’Etat, entre autres.
De quoi s’agit-il ? Le 14 mai 2008, les étudiants ont protesté contre une intoxication alimentaire ayant affecté des dizaines d’étudiants. Sur le champ, la cité universitaire s’est transformée en caserne militaire avec la présence de centaines d’éléments des forces de l’ordre. A l’époque, l’administration de la cité universitaire avait refusé de prendre en charge les victimes hospitalisées. L’on a même refusé d’écouter les étudiants, en fermant les portes du dialogue. Des affrontements ont eu lieu dans plusieurs ruelles avoisinantes de la cité et la police a opéré une série d’arrestations parmi les étudiants. Ilham sera épargnée, mais pas pour longtemps.
Le mardi 12 octobre 2010 vers 16h, quatre jeunes éléments de la police viendront la chercher chez elle. Pas de mandat ni de convocation, on l’arrête sans ménagement. Rien n’a changé, et le pire est à venir. Transférée à Marrakech, elle vivra son calvaire qu’elle a raconté par la suite à la presse. Au fait des péripéties ayant accompagné l’arrestation de sa camarade Zahra Boudkour, Ilham savait ce qui l’attendait au commissariat de Jamaâ El Fna.
Elle le saura vu l’ambiance de fête régnant chaque soir sur la place. Elle y passera deux jours sans manger ! Elle racontera, par la suite, tout ce qu’elle a enduré : mains menottées, coups de poing, de pied, gifles, faim, soif, harcèlement psychologique, menaces … contre une étudiante désarmée.