Elle excelle dans la Tamawait (échanges de vers poétiques aux thèmes diversifiés) qui nécessite généralement une grande force vocale et entame une chanson avec des mélodies de Loutar rythmées ensuite par les bendirs.
Musique & Théâtre
Aucun événement à cette date.
Cinéma
|
Portrait : Chérifa Kersit, la diva amazigheVendredi 5 Août 2011
Autres articles
Née dans la région de Khénifra en 1967, Chérifa Kersit a fait ses débuts, dès son jeune âge, dans les mariages et les fêtes du village. Comme la plupart des filles de l’époque, elle n’a pu fréquenter l’école et a appris à chanter dans les collines et les vallées du Moyen-Atlas. Malgré l’opposition de ses parents, Chérifa s’est lancée dans son aventure artistique en tant que professionnelle. Sa rencontre avec de grands artistes amazighs tels Rouicha et Meghni, lui permettra de connaître le grand public et une certaine renommée nationale. Avec sa voix imposante et exceptionnelle, elle s’illustrera comme une chanteuse amazighe confirmée à l’instar de Hadda Ouâkki, Rqya Abbou, Tamhaoucht mais restera toujours à l’ombre de ces grandes stars de la chanson amazighe et n’a pu enregistrer de chansons en son nom qu’après une tournée en France où elle a enregistré en 2002 son premier album "Berbère blues". Ce qui ne l’empêchera pas de continuer le rôle d’accompagnatrice de grands chanteurs à certaines occasions. Cette indépendance lui permettra de connaître un franc succès avec sa participation dans plusieurs festivals en Europe et au Royaume. Sa poésie profonde et métaphorique, comme c’est le cas souvent dans les vers amazighs, traite du bonheur, de l’amour, de la tristesse mais porte aussi sur des thèmes philosophiques de la vie. Diva et reine de la musique amazighe, actuellement Chérifa est incontestablement une voix noble comme l’indique son nom. Une voix aérienne, puissante et rugueuse qui crée une atmosphère de grandeur et une ambiance indescriptible. Une grande force émane de cette voix sensuelle.
Elle excelle dans la Tamawait (échanges de vers poétiques aux thèmes diversifiés) qui nécessite généralement une grande force vocale et entame une chanson avec des mélodies de Loutar rythmées ensuite par les bendirs. KAMAL MOUNTASSIR
Lu 1575 fois
Nouveau commentaire :
Dans la même rubrique :
Le caftan marocain brille à Séville - 24/11/2024Bazar international 2024. Le patrimoine marocain brille de mille feux au Palais des Nations à Genève - 22/11/2024A New York, l’écrivain Yassine Adnane décortique le rôle de la culture au service de la diversité - 18/11/2024Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
Exposition & Livre
Inscription à la newsletter
LES + LUS DE LA SEMAINE
|
|||
|