-
Violences en Syrie : La commission d'enquête "déterminée" à faire justice
-
Ukraine : Moscou annonce attendre officiellement la proposition de trêve américaine
-
Wang Yi : L’amitié sino-russe une constante dans un monde de turbulences et non une variable dans les jeux géopolitiques
-
Il y a 5 ans, l'OMS qualifie le Covid-19 de "pandémie" et provoque un électrochoc salutaire
Il est vrai que l’on ne s’attendait point à cette perturbation qui retarde la reconstruction de la Libye. Mais il faut croire que ce pays, comme d’autres qui ont connu des révolutions, devait passer par des périodes d’instabilité, d’autant que les résidus de l’ancien régime ne sont pas près de disparaître.
Mais ce qui est incompréhensible, c’est l’hémorragie qui s’est répandue dans le Conseil national de transition (CNT) qui a vu plusieurs de ses membres quitter le bateau. Est-ce le moment?
Le président du CNT essaye de sauver les meubles en promettant de trouver une solution dans les meilleurs délais à toutes les revendications. Est-ce la panacée?
En plus des réclamations de la population qui n’a pas encore bénéficié des retombées de la révolution, il y a les prétendants au pouvoir, et ils sont nombreux à vouloir s’imposer d’une manière ou d’une autre ! Sans oublier évidemment les fidèles qui sont toujours là de l’ère Kadhafi qui jouent les trouble-fêtes.
Pendant ce temps, le gouvernement mis en place veut rester en dehors des tiraillements internes. Il consacre ses efforts à imposer la nouvelle Libye sur la scène internationale.
D’ailleurs, on peut dire qu’il est en train de réussir sa mission puisque de nombreux pays ont rétabli leurs relations diplomatiques avec la nouvelle Libye. De même, le pays retrouve peu à peu sa place au sein des instances internationales sans parler des contrats signés pour la reconstruction d’une Libye qui, pratiquement, reprend tout à zéro. En premier lieu, la remise en marche de ses installations pétrolières, car le pétrole reste sa première richesse.