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Ces associations ont proposé la réforme de l’accord sur l’immigration avec le Maroc pour permettre aux réfugiés syriens d’entrer en Espagne par les deux présides occupés : Sebta et Mellilia. Elles ont proposé également la facilitation de l’octroi des bourses universitaires et des visas pour raison humanitaire, l’ouverture d’un corridor humanitaire en Méditerranée, l’intensification de la scolarité vu que la plupart des réfugiés sont des mineurs, et le renforcement des personnels dans les bureaux d’asile.
Par ailleurs, la pression des réfugiés syriens qui veulent entrer coûte que coûte notamment au préside occupé de Mellilia, a poussé les autorités marocaines à fermer les frontières à deux reprises pendant un court laps de temps. La première fois, la semaine passée et la deuxième au début de cette semaine.
Ces fermetures ont suscité la réaction du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) qui a exhorté la délégation du gouvernement à Mellilia à « agir de façon à ce que le Maroc ne procède pas à la fermeture des frontières », a informé l’agence espagnole Europa Press qui a rendu public un communiqué du député du groupe municipal de PSOE, Francisco Vizcaíno.
Celui-ci a affirmé que « les socialistes ne comprennent pas pourquoi le Maroc ferme les frontières pour empêcher les réfugiés syriens d’entrer à Mellilia pour pouvoir demander l’asile », et ne comprennent pas non plus le silence de la délégation du gouvernement, alors que l’exécutif de Mariano Rajoy s’est engagé à « être solidaire avec les réfugiés syriens ». Et d’ajouter «Nous savons tous que Mellilia n’est pour les réfugiés qu’un lieu de passage et de transit, et que leur objectif est de rester un certain temps dans cette ville. Pour cela, nous sollicitons que les procédures soient allégées afin de permettre aux réfugiés syriens de se déplacer à l’intérieur du pays, avant de continuer librement leur voyage vers d’autres pays de l’Union européenne».
A noter que le gouvernement espagnol avait accepté le quota proposé par la Commission européenne pour la répartition des réfugiés fuyant notamment le conflit en Syrie. Ainsi, l’Espagne accueillera 14.931 personnes, qui s'ajoutent à 2.749 autres déjà comptabilisées, soit 17.680 personnes au total.