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En effet, ces derniers ont empêché l’évacuation des déchets entassés depuis quelques jours par les agents de la Promotion nationale et les engins des autres communes mobilisés par la province.
La réaction violente des ouvriers a suscité une forte mobilisation des autorités locales et sécuritaires afin de rétablir l’ordre et ainsi protéger les intérêts de la ville qui croule sous les ordures depuis plusieurs jours. En parallèle à cette atmosphère tendue, les autorités locales ont initié de longues tractations avec les ouvriers, en sit-in devant la municipalité, pour aboutir finalement au déblocage de la situation et la reprise du travail en l’absence toujours des responsables de la société délégataire.
La matinée du jeudi 10 mars, les choses semblent revenir à la normale : les ouvriers ont repris leurs activités et les engins se lancent dans une course contre la montre pour libérer la ville de ce cauchemar le plus tôt possible.
Toutefois, il faut préciser que la crise du 9 mars 2016 n’est que le résultat d’un regain de tension au sein de la société délégataire suite aux prélèvements sur les salaires du mois de février à hauteur de 50%. Une décision qui a immobilisé l’activité de la société et poussé les ouvriers à organiser une marche vers le siège de la province d’Essaouira mardi 8 mars 2016. Ils étaient plusieurs dizaines à scander des slogans contre lesdits prélèvements jugés illégaux tout en appelant les autorités locales et élues à protéger leurs droits. Les responsables de la société délégataire ont pour leur part jugé que les salaires versés aux ouvriers sont conformes aux registres de pointage du mois écoulé.
« D’après le registre de pointage dont nous disposons, les ouvriers sont inactifs depuis le 14 février 2016. Ils ont même interdit l’accès au siège à la patronne et aux responsables de la société qui ont été menacés à maintes reprises. Une plainte a été déposée auprès du procureur du Roi à ce sujet », a affirmé un responsable de la société délégataire.
Par ailleurs, nous avons appris que les autorités locales ont joué au médiateur et sont intervenues auprès de l’employeur afin qu’il verse aux ouvriers la deuxième moitié du salaire de février.
D’après un édile usfpéiste, le conseil municipal et la nouvelle société délégataire ont conclu un accord, stipulant que celle-ci sera opérationnelle dès le mois d’avril au lieu du 1er juin 2016 comme prévu.